ISOLA » Le Louch « : Randonnée rapide – Dimanche 22 Août 2021 :par Gillou
Hier Dimanche 22 Août 2021, vers 9h00 au matin à ISOLA, Georges HUYGHE et moi-même prenons le départ du circuit du Louch en randonnée rapide :
Echauffement dans la descente jusqu’au pont. Virage à droite sévère, les bâtons cliquettent, nous entrons dans le vif du sujet. Beau soleil caché par les nombreux arbres.
Montée incessante jusqu’à la bifurcation permettant d’entamer la descente vers Isola village. Un mal entendu avec des apiculteurs, nous faisons un » tout droit ». Résultats, 3 Kms de montée supplémentaire et 3 Kms pour revenir, soit 6 kms de plus pour récupérer la bonne route.
Gillou, le couillon de service, n’avait pas pris d’eau, croyant avoir des ravitaillements, PFFFF. Heureusement les occupants du coin nous sauvent.
Descente toujours en randonnée rapide. A environ 3 Kms de l »arrivée, belle » gamelle » de Gillou en double » salto » légèrement sanguignolent. Résultat : 19,600 Kms qui commençaient à peser.
Nous prenons la » Clio » pour rejoindre le resto : » tites » bières fraîches, pastas, gelatas et cafés, nous remontent le moral. Petits coups d’oeil aux touristeees légèrement vêtues . . .
Nous somment » heureux » d’avoir retrouvé le village et son circuit du » Louch ».
Une fois de plus, la Clio nous ramène au bercail sans problème.
CLASSEMENTS DU CHALLENGE DEPARTEMENTAL.CDCHS06 2018
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Le Trophée de la Turbie ce dimanche
La course en direct et en retard
la coupe du Challenge du nombre
Encore une belle course mais dure.
C’est Gézim qui véhicule les vieillards. Sachant que nous arriverons trop tard pour trouver une place à proximité, je me suis échappé à proximité.
C’est ma 888 ème course, plus les Triathlons, Duathlons et course de Dindons.
Mauvaises rencontres : J.B., Bruno, ma journée est gâchée, faudrait les piquer ces parasites. Pas moyen de me barrer, bordées d’injures, gestes obscènes, rires idiots, quelle souffrance ! ! !
Je salue Minette, Dédé et Pierre Mauro le préposé au micro, toujours aussi aimable.
Descente des escaliers qui mènent aux inscriptions à l’extérieur d’une immense salle, à l’intérieur se déroulera la cérémonie des podiums. Y’a de la place pour tous.
Qui vois-je ? Tania et sa Maman ainsi que Barbe d’acier l’ex tête de Turc. On rigole un peu.
Monsieur ROMAN, organisateur et homme à tout faire, tourne et vire pour que tout aille bien à l’occasion de cette 30 ème course que j’ai déjà faite 19 fois.
Le dossard pris, je suis remonté sur la place, pour faire ma tournée habituelle.
Y’a d’la meuf et d’la bonne, j’en profite pour les mater discrètement avec un petit sourire en coin en prenant un air de pépé inoffensif. C’est c’la oui. Ca va oui ? Vous allez bien ? OK, d’accord. Ha que c’est dur de rester sage, de toute façon à mon âge . . .
Je reprends mes esprits et discute avec tout le monde, de nombreux Spirs autour du Président et Madame, tout en admirant un panorama extraordinaire, mer et montagne, az pas ver ako ! ! ! Comme vous le constatez, j’ai fini par bien savoir parler le Nissart.
On commence à me les briser menu menu à me demander si je cours ou si je marche, mi faz raca lou b . . . .. Ca voudrait dire que je marche tout le temps. Hé bin NON ! Des fois je cours, des fois je marche et entre les deux je me la secoue, voilà ! Est ce que je vous demande si vous fumez sous la douche ? ? ?
les 3 » grasses »
Toujours est il que j’aperçois Charles, ma bête noire. En un coup d’oeil on se passe le scanner, pour voir si il y en a un qui est estropié ou bancal. Faut pas oublier qu’il y a presque 5 Kms de montée sévère.
J’en profite pour vous rappeler le circuit : environ 400 mètres de descente, faire attention à ne pas prendre l’autoroute par inadvertance, puis du monta cala sur une piste bizarre, béton, goudron et terre. Un couillon, Philippe Ghezali, s’étant trompé d’heure a dû mouliner grave pour reprendre une place honorable.
Au moins 4 Kms de sévère montée pour arriver au Fort de la Revère qui met fin aux souffrances. Belle descente pour récupérer jusqu’au col d’Eze.
Virage à gauche pour retourner à la Turbie, mais un long faux plat montant coupe les jambes avant de laisser la place à une descente pratiquement jusqu’au bout.
Il ne reste plus que 3 ou 400 mètres pour atteindre l’arrivée.
Je finis de photographier encore quelques singes avant de livrer la bataille habituelle avec Charles.
Les 3 premiers Kms sont un round d’observation, je le trouve bien sage. Au ravitosss du 3ème kms il profite que je trainaillais un peu au comptoir pour se barrer comme un voleur de poules pour me mettre 20 mètres d’avance. Ho vierge Catarina, le sang m’est monté à la tête, j’ai mis seulement 100 mètres pour le rejoindre et le dépasser, histoire de lui prouver que ce jour c’était moi le chef ! Non mais, ho !
D’une bonne foulée marcheuse je lui ai fait tirer la langue jusqu’au Fort de la Revère.
En grand Seigneur, je l’ai accompagné dans la longue descente jusqu’au col d’Eze.
Dans le long faux plat il a voulu me secouer par plusieurs accélérations, mais je maîtrisais facilement, je savais qu’il était cuit pour me lâcher. Le soleil commençait à frapper fort.
Enfin dans la dernière montée, il a voulu sprinter sans prévenir, mais le pétard était mouillé, je l’ai laissé sur place mais l’ai attendu à l’arrivée.
Le plus dur étant fait, j’ai assisté comme tout le monde à cette cérémonie des des podiums. Les nanas tortillaient du cul pour grimper sur l’estrade (j’ai pas trop regardé).
De nombreux ‘’ Spirs » se sont distingués, même Tania est arrivée première dans sa catégorie ‘’ cynophiles féminines ‘’.
Comme dab’ le Spiridon a remporté la coupe du Challenge du nombre.
Nous remercions les bénévoles et organisateurs pour la bonne tenue de cette manifestation malgré un petit cafouillage dans les classements.
A l’an prochain.
les V 4
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Le classement de Tania
Enfin, » Barbe d’acier » s’est débarrassé de sa mauvaise réputation. Pendant que Nathalie courait, il a inscrit Tania à la Course cynophile féminine, elle a remporté la coupe de cette épreuve sous une chaleur torrrride. Les autres concurrentes l’ont félicitée par de nombreux » OUAF, OUAF ». Bravo à Tania et merci à son entraineur.
Départ avec la Clio comme dab, pêchage de Georges H. À Carros, direction Isola. Et bla bla bla tout le long, infos pour la grande randonnée le ‘’ Chemin de Stevenson ‘’ par le sus nommé. C’est incroyable ce que deux vieux cons peuvent se dire, c’est vrai qu’on a un très long passé et un futur très très court, on s’accroche, ça fait chier, c’est dommage qu’on ne puisse pas inverser.
Le temps passe très vite, ça fait des années qu’on prend cette Tinée. A isola village en course à pied on peut choisir, monter à Isola 2000 ? Non merci j’ai déjà donné, 15 bornes affreuses, je préfère le Louch à l’opposé malgré son dénivelé pas donné.
On y est, j’ai une chance de cocu, je trouve une place à même pas 100 mètres du départ. J’en profite pour vous donner une idée des lieux :
Dès que vous passez le pont sur le torrent, la dite ligne peinte au sol, face à vous la rue principale du village, à droite et au haut des escaliers de la Mairie les inscriptions. Face à ces dernières la ligne d’arrivée et un chapiteau blanc qui abritera le ravitaillement et l’estrade des podiums.
Arrivés vers 8h15, j’ai constaté que plus on arrive tôt, plus les gens présents, coureurs, familles, bénévoles on un certain kilométrage pour ne pas dire un kilométrage certain, à commencer par Georges et moi même. On ne s’attarde pas, bonjour, bisous, ça va ? Ça Va ! On attend que le temps passe. Faut être honnête, les coureuses ne mettent pas de rouge à lèvre, pas de string, pas de caramel sur les cils. Les coureurs sont tout fripés, des casquettes minables et des culottes en zinc pour que les roubignoles ne se barrent pas en cours de route. Mais enfin, nous sommes tous belles et beaux, ouais.
Qui vois-je ? Papy Charles ! Ma bête noire, je ne sais pas comment je vais me comporter. Donc je fais le canard, je siffle la Marseillaise, il me branche. Ca va ? Bin moyen moyen ! Il fait beau, les p’tits zozios chantent, j’ai pas encore fait caca ! Il répond : ‘’ de toute façon dans la montée je serai devant et toi ce sera dans la descente ’’. J’ai un petit souvenir de Contes où il m’avait largué dans la côte et pas pu le rattraper dans la descente. Résultat, il a gagné et je l’ai eu dans le trou de balle. Bref pour l’instant c’est à qui sera le plus hypocrite.
C’est le moment de discuter avec toutes les tronchasses qu’on connaît. Les Spiridoniennes et niens sont présents, le Président et Madame sont beaux comme des camions neufs. Je les photographie pour me faire bien voir car je sens que cet enfoiré de Mickey veut prendre la place de 1er fayot et croyez moi, il sait s’y prendre.
Quelques mots pour vous éclaircir sur le circuit. Descente sur route goudronnée d’un peu plus 2 Kms, virage à droite sur un petit pont d’une vingtaine de mètres. A la fin du pont virage à droite et la super galère commence : piste en béton rainuré qui te casse les jambes, tourne et vire comme tu voudras, la moitié de la course est une côte puis la descente jusqu’à la Tinée et un petit Km pour finir en traversant le village. C’est simple au début tu en chies dans l’ascension et pareil dans la descente car tu veux rattraper le temps perdu.
Les marcheurs partent à 9h30 et moi le couillon qui s’est inscrit à la course ce sera à 10h00.
Donc voici la guerre entre Papy Charles et moi au top départ :
Bien sûr, nous sommes derniers comme dab. Papy croyait que j’allais partir comme un fou dans les 2 bornes de descente, mais vu que je ne m’étais pas échauffé, je me suis collé derrière lui jusqu’à la première montée, espérant pouvoir m’accrocher. Hélas au bout de 200 mètres environ de marche rapide il me met le petit turbo avec ses grandes guiboles, sans prévenir. Moi je reste scotché, adieu veaux vaches, cochons et dindons. Je me dis que si il garde ce train, je l’aurai dans l’os. En réalité en peu de temps il s’est calmé et j’ai pu maintenir l’écart. Finalement c’est moi qui ai bouffé de la vache enragée et il m’a largué, prenant 200 mètres d’avance au premier ravitosss. Je serre les dents, les fesses, enfin tout ce que je pouvais serrer. La voiture balai m’a ronronné au tafanar jusqu’au premier ravitosss. Rapidement je l’ai perdu de vue, ne pensant qu’à la descente, mon seul espoir.
Vas y Gillou, accroche toi, peut-être que . . .
Arrive la descente, je me suis surpris de pouvoir mettre l’hyper turbo. Ho porca Pépina ! Si je continue comme ça peut-être que . . .
Vroum, vroum, je bondissais comme ‘’ un vieux lion ‘ j’écarquillais les yeux pour ne pas me prendre une gamelle qui aurait pu avoir des conséquences graves.
Soudain, que vis je à une centaine de mètres, un maillot bleu du Spiridon, ce ne pouvait être que Charles. J’y croyais pas. Porca misère, c’est bien ‘’ lui ‘’. C’est pas un super turbo que j’ai mis, c’est une fusée interplanétaire. J’allais tellement vite que le photographe m’a loupé (c’est pas vrai).
En réalité j’étais content mais ne jubilais pas, car je respecte Charles.
J’ai néanmoins encore mis les gaz, ce qui m’a permis de rejoindre Irène et Josiane à environ 2 kms de l’arrivée.
Vraiment content d’avoir lâché la lanterne rouge.
J’ai fini comme j’ai pu, me retournant sans cesse, craignant de voir un retour.
Un peu cassé, je me suis reposé un quart d’heure dans la Clio.
Je rejoins vite le chapiteau au moment de la cérémonie des podiums. Pierre au micro n’en finissait plus de ses questions à 3 Francs 6 sous.
Plusieurs Spis se sont distingués dont Georges H qui survole la catégorie V 5 et bien d’autres V3 et V4. Les Spiridoniennes et niens ont encore remporté le challenge du nombre, le Président et Mickey ont reçu la coupe.
S’en est suivi l’apéro.
Merci aux bénévoles et organisateurs pour cette magnifique manifestation sportive.
Nous reviendrons !
Certains se sont rendus à la piscine dont l’entrée était gratuite, d’autres ont préféré le resto.
A noter que Tania, la chienne de Nathalie, a failli passer à la casserole car elle avait tapé dans l’oeil d’un toutou excité. On aura tout vu . . .
Ma très chère Clio ramène nous à la maison. Merci.
LA SAGA DE » TANIA » le lundi 27 Août 2018 à 11 h 11′
le » beau père » indigne de Tania
Ô rage ! ô désespoir ! ô viellesse ennemie !
N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
(Pierre Corneille)
Hier à Isola, quelle joie de voir Tania coiffée, pomponnée et tout et tout dans les bras de sa maîtresse dont je tairai le nom.
Hélas il a fallu qu’elle donne à garder cet » enfant » chéri » à son beau père indigne, » Barbe d’acier », un individu sans foi ni loi, pour qu’un drame arrivât (poils aux bras).
En effet cet individu s’est contenté de tenir la laisse négligemment, croyant que cela suffirait.
Malheur ! Un monstre de bête, probablement assoiffé de sexe et mal surveillé par sa maîtresse, a humé la chair fraîche de Tania. La pauvre petite bête craintive n’a pas senti arriver le drame. En présence de l’horrible bestiasse elle s’est d’abord méfiée, puis a fait copain copain avec cet animal rêvant d’aventure.
Bien sûr j’ai souvent entendu dire à propos de Tania : » Ho elle est vieille maintenant ! Et puis elle a été opérée ! Elle a peur des mâles ! C’est c’là oui ! Pourquoi ne pas dire aussi qu’elle croît encore au Père Noël ? ! N’a t elle pas compris que le loup rôdait (poils au nez ) ?
Voilà que le monstre s’approche de Tania, la hume avec hypocrisie un peu partout, et voilà t’y pas qu’il lui renifle l’arrière train. DANGER MORTEL ! TANIA à goûté au fruit défendu dont elle n’avait jamais joui.
Du » reniflage » le séducteur est vite passé au léger léchage, la petite léchette hypocrite. La Tania a frémi de l’arrière train, ne sentant pas arriver le pire outrage, commençant à goûter au » fruit défendu ».
Tania était elle perdue dans cette ivresse naissante ? Allait elle tomber dans l’ultime pêché ? Allait elle s’adonner à l’étreinte fatale ? ? ?
Heureusement, on peur dire que dans un réflexe, j’ai repoussé le séducteur qui commençait à grimper sur Tania, la sauvant d’une pénétration inévitable, voir même d’une sodomie. Mon Dieu quelle horreur ! ! ! La pôôôvre Tania ne s’était pas rendu compte qu’elle était peut-être passée tout près du bonheur, différent de celui qu’elle croyait connaître.
N’en disons pas plus, le danger ( ou le plaisir) était écarté. Mais Tania aurait pu s’appeller » Titanic’qué ! ! !
Dernière info : Tania a été punie par sa maîtresse : au piquet, au pain sec avec une gamelle d’eau et pas de télévision, Na ! ! !
SAINTE ANASTASIE – les Boucles de l’Issole : la course en direct
J’avais la flemme de rédiger, mais Virginie m’a dopé.
Donc voici le trio dans la super Clio : Georges 81 balais, Nicolas 20 ans et moi-même 77. Y’a comme un décalage. On va le bouffer ce jeunot !
Direction Sainte Anastasie (Var). J’ai mis le G.P.S.. Je papote plus que tous et j’ai failli louper la sortie de l’autoroute. Vroum Vroum je me plante deux fois, c’est Nicolas qui récupère la chose.
Finalement nous entrons dans le village, je sifflote, regarde ou il ne faut pas, résultat je ne vois pas un ‘’ gendarme couché ‘’, la Clio a failli faire un saut périlleux, mais elle est solide, pas de casse visible.
Nous sommes à la périphérie du village, soit : un grand parking qui jouxte l’aire qui permettra de faire la cérémonie des podiums, devant laquelle une grande esplanade a permis d’allonger des files de tables et chaises. Juste après, les cuisiniers sont déjà affairés à nous concocter 2 paëllas géantes.
A côté du parking, un boudin servira de ligne de départ, je ne peux m’empêcher de chantonner ‘’ tiens voilà du boudin, tiens voilà du boudin ‘’. En principe dans les courses il n’y en a pas, au sens propre du mot, mais j’ai constaté qu’il y a des exceptions d’autant plus qu’elles me donnent l’espoir de ne pas être devant moi, quoi que . . .
Les premières rencontres se font ici, avec les traditionnels : comment ça va ? Tu as mal où cette fois ? Tu as fait des scanners ? Tu veux l’adresse d’un bon toubib ? Ouais c’est ça Monsieur Ducon, je vais faire 200 bornes alors qu’il y en a des milliers à Nice. Tu cours ? Non ! Non je vais me gratter les roubignolles sous les platanes et après je ferai une belote. Heureusement je réponds gentiment ‘’ va voir là bas si j’y suis et tu laveras mon camion ‘’.
Là c’est fini, il faut emprunter une longue ligne droite pour pénétrer dans le coeur du village, là où sont distribués les dossards, lisez bien : 10 euros pour les coureurs, y compris le repas, le t-shirt et le sourire. J’en tombe sur le cul et me fracasse le coccyx. Je vais me rafraîchir l’oignon et revient en boitant.
J’avais lancé un défi à une ribambelle de supposés coureurs, constatations : les époux Touati se sont enfuis dans les Pyrénées de crainte d’être battus à plate couture comme l’an passé. Charles aurait fait une chute malencontreuse (à vérifier). Lili, sortant de chez le coiffeur, manucure et massage ThaÏlandais, robe blanche à rayures bleues, chapeau et baskets assortis, s’est empressée de s’inscrire à la marche alors qu’elle savait pertinemment que je désirai courir. Ca fait 40 ans qu’elle espère me battre, un jour ce sera une course de déambulatoires.
Passons aux choses sérieuses, vous pouvez regarder le circuit ci-dessus, à effectuer 2 fois, l’arrivée se faisant sur une esplanade à proximité de la remise des dossards. Dans l’ensemble c’est du plat, avec quelques raidillons qui permettent de marcher vite en tortillant du tafanar. Après ces raidillons s’en suivent des calades que je dévale en me déchirant le trou de balle.
J’ai eu le tort d’accepter le café de Bruno D., ce qui m’a attardé dans mes échauffements de 10 minutes.
Départ à 9h00, même pas un coup de fusil, même pas un gros pet. De toute façon je n’ai qu’à suivre.
Ma stratégie est la suivante : ne pas être dernier comme dab !
Mes concurrents directs sont : un petit gros avec des petites jambes, un peu comme une pomme de terre avec 2 allumettes, mais très véloce, une quadragénaire légèrement enveloppée, 2 V5 pleins d’enthousiasme et d’espoir.
Au bout de 200 mètres le petit gros a mis le turbo, puis il a disparu. Déduction, il est entré dans un bistrot, je pense plutôt qu’il était très nettement meilleur que je ne l’avais imaginé.
La quadra m’a rattrapé au deuxième Km et m’a fait souffrir jusqu’au au début du 2ème tour. Je ne pensais jamais la rattraper, jusqu’au moment où j’ai mis le super turbo dans une calade et je lui ai mis la rasss de ses zosss.
Les 2 V 5 ont perdu leur espoir au 7ème Km.
Dans les derniers 3ème ou 4ème Kms, une jeune femme couinait fortement, marchant souvent et s’arrêtant longuement aux ravitosssss, pensant être dans un snack bar : serviette autour du cou, fourchette, couteau et glou et glou, au grand désespoir de sa copine qui l’incitait a courir.
Enfin, j’ai sauvé l’honneur car ma réputation d’éternel dernier commençait à me coller aux fesses, j’ai pu bomber le torse devant Georges et Nicolas qui m’ont accompagné jusqu’à la fin de mon calvaire.
Cassé quand même, je me suis reposé dans la Clio un bon moment.
Après avoir pris plusieurs photos avec mon portable, mon petit cerveau m’a rappelé que le vrai appareil photos était dans mon sac. Le Roi des Cons n’était pas mort.
Cérémonie des podiums, HOAREAU Henri 1er V3 et HUYGHE Georges 1er V5 ont été honorés.
Le Spiridon côte d’azur a remporté le challenge du nombre, la coupe a été offerte à Marie-Line LORANG.
Apéro rapidement pris pour bondir sur la Paëlla et la crème glacée.
Et bla bla bla, et bla bla bla, après avoir ripaillé, discuté et taillé quelques ‘’ costards, tout le monde ‘’ il est content ‘’
Ciao, tous dans la Clio que nous avons ménagée au passage sur les ‘’ gendarmes couchés ‘’.
‘’ LETTRE OUVERTE » à Messieurs les organisateurs de courses à pied, à cheval, à dindons . . .
Je viens vous harceler, remercier, supplier, etc etc . . .
Je suis coureur à pied, 886 courses, je connais la musique, j’ai été bénévole en tous genres, je tiens un blog en partie sur les courses sur route, trails, marches en tous genres, nordiques, japonaises, polonaises, . . . etc etc
Je me présente en tant qu’ ’’ avocat » des sportifs à un moment que vous adorez, l’après course, c’est fini, on ne vous cassera plus les burettes. Hélas NON ! Les sportifs en veulent encore de vous, ils veulent voir, savoir, comparer, . . . . les classements ! ! ! Je dirai même qu’en rentrant chez eux ils en veulent encore, et le lendemain encore ils épluchent ces classements : le général, par catégories, la moyenne horaire, ils veulent bouffer du classement tranquillement, savoir combien a fait Duchnok, et combien il a mis l’an passé, il y a 2 ans, contrôler. Ils en parlent avec leur famille, leurs amis, au boulot. Qui plus est s’ils font partie d’un club ou association qui ont un classement interne. Ils tiennent à jour un cahier ou une page sur l’ordinateur.
Non ce ne sont pas des malades, c’est comme ça pour la majorité des coureurs, il y en a qui jouent du pipo, ou du patin à roulettes ou s’écarter les doigts de pied devant la télé.
Alors, de grâce, donnez leur la dernière satisfaction. Ne vous contentez pas d’afficher contre un platane une ou plusieurs feuilles devant lesquelles il y aura presque une bousculade. Finalement il y aura peu d’ élus, car les premiers arrivés resteront plantés devant le ‘’ platane ‘’ comme devant le ‘’ Mur des lamentations ‘’.
Donc il y aura une après après course, la pêche sur internet, sur Face de bouc et ailleurs . Ha le supplice. Non la plupart des pêcheurs ne veulent pas attendre 1 jour, 2 jours ou 8 jours, ou jamais, ces classements. Quand ou fait un boulot, même bénévolement, on fait ce boulot jusqu’au bout.
Informez où on pourra les consulter. Alors envoyez ‘’ la sauce ‘’, affichez les ces résultats, MERDE ! ! !
Je terminerai par les photos, pareil. On voit partout des photographes professionnels, amateurs, bénévoles, clandestins. Et bien c’est le même topo. Il est extrêmement difficile de voir, revoir ou copier ces photos, bon, que les professionnels veuillent protéger leur ‘’ beefsteak ‘’ je le comprends, mais les autres . . .
Depuis 24 heures j’essaie de pêcher 2 classements ‘’ trails ‘’, que dale, rien nulle part. Idem pour des photos prises hier.
Ne vous cassez pas les méninges pour expliquer que …, s’excuser que …, que la belle mère est malade …, on s’en fout royalement, soyez ‘’ pros » même si vous êtes » amateur ».
Allez ! Bonne journée, ou vous aime bien, mais on aimerai vous adorer !
Petit séjour à Sauze commencé Vendredi 3 Août : à 18 heures pétantes, ascension de la colline, sa table d’orientation et la croix. surplombant le village. Depuis quelques années, le rite de la célébration de l’anniversaire de Georges Nencini s’y déroule. Après les souhaits règlementaires, l’apéro très festif s’est déroulé avec comme toile de fonds un magnifique panorama très montagneux. Gloup ! ! !
S’en est suivi le repas à l’Auberge du village, miam miam et glou glou. Bin mainant on va se coucher, heiiiin ! ! ! Il est taaarrddd ! ! ! Sinon on va avoir mal à la tête demain matin ! ! !
Samedi 4 , » Miracle », il paraît que je n’ai pas ronflé ».
La course de 17 Kms (peut-être 16,56 Kms). Les marcheurs partent à 9h00 sauf trois ou quatre capricieux. Etant marcheur, je n’ai pas vu la horde de coureurs partir, par contre ils m’ont tous rattrapé, doublé, oublié, vu que je suis arrivé dernier de tous.
Vers midi, remise des diplômes de participation avec t-shirt.
Re apéro d’après course, bien tassé !
Nous attendons avec impatience le classement qui devrait arriver incessamment, sous peu, quand J.B.sera réveillé.
Rebelote à l’auberge pour un repas, pas du tout frugal.
Une très grosse averse a mis fin à cette journée.
Disons que ce séjour a permis de profiter d’un site magnifique, calme et reposant.
J’attends que les photos prises par de nombreux photographes me soient expédiées afin d’en faire profiter aux Spiridoniennes et niens.
Le circuit
le dénivelé
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L’ Ascension de la Bonette
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Très bonne journée à la Bonette hier, la Météo a été clémente.
Peu de Spiridoniennes et Spiridoniens, mais de la qualité. On a même rencontré le couple Baccard qui a randonné depuis Vendredi dans les environs.
Une bonne ambiance pendant le repas sous le chapiteau dressé sur la grande place, en attendant la cérémonie des podiums, puis des coupes en pagaille, mais pas de challenge du nombre.
A noter que Barbe d’acier a fait la » Nounou » de Tania qui boudait l’absence de sa Maman.
POTINS :
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J’ai proposé à » Barbe d’acier » de venir avec moi faire un tour en tête à tête en Corse. Il m’a répondu : » je suis pas homo ». C’est bizarre parce que Nathalie avait refusé aussi. C’est louche ce trio (+ Tania la Doberman), je vais mener l’enquête !
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Surtout, je recommande à Nathalie de ne pas amener Tania à Caussols si Barbe d’acier ne peux pas la garder à l’abri des intempéries, elle peut nous faire un gros rhume la petite, d’autant plus que j’ai ouï dire que tu l’avais inscrite à une agence matrimoniale spéciale chiens. Il faudra surveiller ses choix car si elle tombe amoureuse d’un Patou elle risque d’avoir un gros problème pour la lune de miel, tu vois ce que je veux dire, car elle n’a jamais connu le loup.
14 Juillet – COTIGNAC – la Foulée : un monde fou . Comme prévu 5 Kms pour les p’tits vieux et 12,7 Kms qui est en réalité un trail en monta cala pour les gagas. J’men fous, je suis arrivé dernier des 5 Kms mais pas trop fatigué.
Georges Huyghe est arrivé 1er des V 5 et le Spiridon côte d’azur a remporté la coupe du challenge du nombre au grand dam des autres clubs. Et » TOC ».
CONTES – Les Foulées contoises Samedi 7 Juillet 2018
l’équipe des Foulées contoises 2018
Ha la la ! ! ! J’ai encore le goût du saucisson ‘’ amer » de la Colmiane. Je croyais avoir tout vu à mon grand âge., j’en ai avalé des couleuvres, bin non, j’ai pas vu arriver le coup de pied de l’âne. Je commande un chien à ma chienne et je pars pour Contes.
Seul dans ma Clio super classss me voilà arrivé avant d’être parti. Trop fort ce Gillou.
Cette année les organisateurs ont tenu à dire que c’est une ‘’ nouvelle course ‘’, moi je persiste à dire que c’est la reprise des anciens parcours de 2009 à 2014, puis interruption en 2015-2016 et le trail de 2017. Quels sont les changements ? La grimpette du vieux village légèrement allongée, puis l’ascension inversée de la boucle sur route goudronnée, et un supplément avec une autre grimpette du village, mais écourtée. Par mesure de sécurité les départs et arrivées son revenus aux premiers amours sur la grande place devant l’ascenseur. Disons qu’à 90 % c’est le même topo.
Revenons à nos moutons. En arrivant, des grands parcs de stationnement, tout est concentré sur la grande place On franchit le boudin bleu planté juste avant le plateau des podiums. Là, trône sa Majesté Gilles RONDONI, le ‘’ chou chou ‘’ de ces dames, préféré et adoré des coureurs, toujours le sourire et la vanne à deux balles qui vaut des Millions. On s’enfonce dans la place, les bistrots-restos ont sorti leurs terrasses sur la droite, puis les inscriptions des adultes, en face celles des enfants et le photographe officiel qui bombarde gratuitement tous ceux qui le désirent.
Les lieux sont rapidement envahis, beaucoup de Sîridoniennes et niens sous la coupe de Francis le Président et Madame, photographe officielle du Spi. Notons le couple triangulaire Nathalie, Tania son Bébé sortie de la pédicure et du coiffeur, et Barbe d’Acier qui frétille autour. Ils vont bien par finir nous faire un ‘’ petit ‘’ un de ces jours. A moins qu’il y ait un accouplement avec Tania.
La Météo nous rappelle à l’ordre, une petite pluie à peine supportable nous rafraîchit.
J’ai pu constater que le mois de Juillet a permis à ces dames de mettre en valeur leurs atouts, soit les jambonneaux (comme je les aime), les nibars qui gigotent derrière les chemisiers affriolants et les petits doigts de pieds libérés dans les sandales perlées.
Etant fatigué avec une sale gueule, j’ai répondu aux traditionnelles inquiétudes sur mon état de santé. ‘’ Cà va Gillou, en forme, tu cours ?’’ Ouais, je pète la santé, je compte battre mon record de 1999 et me taper une branlette après ‘’. J’y crois pas, ils veulent m’achever avant de prendre le départ, j’ai pas couru depuis ‘’ La Colmiane ‘’.
Au Spiridon, il y a même des stars
Papy Struyven est là, je lui explique que je suis déjà à l’agonie mais il s’en tape.
Bonjour Jeannot, salut Machin truc, et ta soeur toujours aussi bonne ? Je lui ferai bien un guiliguilli. Mais non, je rigole, jamais la femme d’un copain.
Bon, je jette un coup d’oeil aux courses des enfants, c’est un peu merdique à l’arrivée mais les gosses n’y voient que du feu. Avec une médaille et une sucette on les endort. Ils sont toujours adorables.
A 19 h 00 Gilles Rondoni donne le départ après nous avoir fait jouer aux claquettes.
C’est pas une nouveauté, dès le départ je suis dernier. Toute petite bouclette pour grimper au vieux village. Trop compliqué pour détailler ce hors d’oeuvre. Nous retombons au boudin bleu alors que j’ai rejoint Papy. Direction les grands parkings, à leur hauteur nous virons à gauche pour entamer l’ascension. Nous doublons une coureuse et entamons le tête à tête. Jusqu’à présent il est sage le vieux, mais je sais qu’il ne va pas tarder à me lancer des piques ce vieux bouc. Effectivement, à mi chemin il commence à me miner, ce à quoi je ne peux répondre. Je suis crevé, pas de résistance, un seul espoir, pouvoir mettre le turbo pour refaire mon retard.
Monta cala sévère avec des lacets (pas de chaussures) mortels. Ca n’en finit plus.
Une fois de plus je commets l’erreur de ne pas me ravitailler pour ne pas perdre de temps.
J’attaque la descente, c’est à peine si je peux accélérer. Il me faut au moins un Km pour me bouger le tafanard. Enfin je mets le turbo, un peu mou au départ, puis le vrai turbo, mais il est trop tard malgré un effort surhumain.
Petite grimpette pour monter à mi-chemin du vieux village, pas de Papy en vue. Belle descente vers l’arrivée où un jeune garçon m’accompagne.
Remontage de bretelles à Papy qui m’avait incité à le rejoindre alors que j’étais sur les genoux.
Je me suis assis, très fatigué, à tel point, qu’un homme m’a proposé de m’amener à boire. Merci.
184 coureurs arrivés, plus les courses pour enfants.
J’ai essayé de faire des photos des podiums, étant complètement nazze, je me suis embrouillé les pédales pour les réglages de nuit. Voyant la cata, je me suis barré à la Clio en titubant de temps en temps.
Finalement mon retour a été bon grâce à la Clio.
Merci aux organisateurs, bénévoles et Monsieur le Maire d’avoir bien mené cette manifestation réussie.
A LA COLMIANE, LES SAUCISSONS POUSSENT-ILS SUR LES ARBRES ? ? ? Ho ouiiiii ! ! !
Samedi 23 Juin vers 17h45, je me suis pointé au Gite ‘’ les Marmottes ‘’ où j’avais réservé comme dab’.
Jean-Louis (Médina pas Allamandi) m’attendait pour m’offrir une ‘’ tite ‘’ bière. Gling gling, à la tienne Etienne, dans le jardin du resto du coin, herbe fraîche et bien verte, arbres et vue sur les montagnes. Et patati et patata, et glou et glou, voilà un bon moment de passé. Merci.
Nous nous sommes rendus sur le pré qui voit depuis de nombreuses années l’accueil des coureurs, leurs familles, leurs tantes, leurs voisines et belles-mères, chiens, chats et dindons. A quelques mètres, Jean-Louis a planté sa tente au camping. Jolie tente d’un vert ‘’ tendre » à te crever les yeux. A la voir de près je dirai que vu ses dimensions : 1,70 cms de long, 60 cms de large et 50 cms de haut, faut des forceps pour y pénétrer et quand tu es dedans faut pas péter sinon c’est l’asphyxie.
Bref, nous nous approchons pour saluer Tony Vivarelli organisateur, Madame son épouse et adjoints. Une ambiance bizarre flotte en ces lieux. Nous sommes vite mis au parfum, le préposé aux classements est aux abonnés absents suite à un problème de santé de dernière minute, pas de dossards ni coupes. Bizarre ! Vous avez dit bizarre ? Comme c’est bizarre ! En deux mots c’est la cata, tout le monde est dans le ‘’ caca ‘’.
Je suggère de remplacer les dossards par des inscriptions au feutre sur les bras ou jambes comme pour les triathlons, de me servir de ma montre G.P.S. comme ‘’ chrono ‘’ et Alain Monnereau sort de son camping car, comme un magicien sort un lapin de son gibus, l’ordi qui lui servait à gérer ses feues courses » cahin caha ‘’. Partant de là nous voilà sauvés comme Moïse. Bin non, ça couine, après de nombreuses palabres, Tony et Madame tranchent : il n’y aura pas de classement, pas de dossard, pas de coupe. Point barre. Les ravitosss, la sécurité sont là, la course est gratuite.
Tout le monde est invité à manger au resto, et à regarder le match de foot de la coupe du monde à la Télé.
22h00 je rentre au bercail
Dimanche vers 8h30, rebelote dans le grand champ. Il suffit d’accueillir les coureurs et autres, leur expliquer le ‘’ saucisson ‘’. La grande majorité, bien que perplexe, prend tout du bon côté. Faut dire que le panorama sert de vaseline, ça rentre tout seul, le grand champ, les montagnes qui l’entourent, la pinède, les ‘’ ti zozios ‘’. Bon, on ne peux éviter les traditionnelles questions à la mon ‘’ zob ‘’, mais je suis rodé. ‘’ On fait quoi ? ‘’ Et comment ? ‘’, ‘’ Et pourquoi ? ‘’, ‘’ Et tu croix que ? ‘’. ‘’ Pu…., lâchez moi un peu le boudin ! ! ! ‘’
Pierre MAURO, vierge comme sa tenue blanche immaculée, est venu nous dispenser ses profondes connaissances. Il a commenté la course des 3 enfants qui étaient ravis.
Disons qu’en tout il y aura une cinquantaine de ‘’ couillonnés ‘’, pratiquement une majorité de Spiridoniennes et Spiridoniens, pas grave, et trois enfants qui feront leur course quand même.
La course des ‘’ ZAS ‘’ partira comme prévu à 10h30 et moi j’embarque Jean-Louis Allamandi et une Spiridonienne (dont j’ai encore oublié le nom) dans une marche diabolique. Départ 10h00 et de grosses poussières.
Le seul côté positif est le début du circuit qui est légèrement modifié. Au lieu de partir en coupant le champ vers le village, puis dans une épingle à cheveux à droite prendre la route goudronnée en direction du col, nous sortons du champ à droite immédiatement, entre la fontaine et le camping, empruntons une route goudronnée qui vire à droite vers le col, vite remplacée par un sentier de randonnée. Disons que le nouveau tracé est parallèle à l’ancien, mais sans bagnole pour nous pomper l’air. Le dénivelé est un peu plus pentu que celui de la route. Nous gagnons 2 kms environ. Le reste est inchangé.
Vous avez compris, bande d’ignares ? ? ? Le premier qui me pose une question à 2 balles, je l’escagasse. J’en ai marre de faire le ‘’ Bureau d’information ‘’. Non, je rigole.
C’est parti vers le col, pas de bagnole, c’est très agréable. Jean-Louis A. fait le beau pour épater la ‘’ blondasse ‘’ qui nous accompagne, c’est honteux à son âge ! J’en toucherai deux mots à son épouse qui l’a accompagné. (je suis pour la paix des ménages).
Je couine un peu vers la fin de l’ascension.
Arrivée au ravitosss du col, grimpette à droite sur 200 mètres et petite calade.
J’ai ouï dire que Monsieur le Maire avait fait un petit laïus pendant que je me décarcassais et que sa déclaration laissait apparaître que la défection était connue depuis quelques jours. Il semblerait donc que le ‘’ saucisson ‘’ soit resté dans le frigo de Tony un certain temps, pour ne pas dire un temps certain. Suis je clair ? ? ?
Bon on ne va pas en faire un caca nerveux.
Les coureurs ont quand même pris l’épreuve au sérieux, ils nous ont rapidement dépassés. Une mouche a dû piquer Jean-Louis A, à leur passage il a tapé un sprint mémorable, pour disparaître dans la forêt. Manque de bol, il a été incapable de relever son temps avec sa montre minable, j’espère que Madame pensera à lui pour Noël.
Sabine G., ma secrétaire du jour, était mandatée pour relever les noms, prénoms et temps du maximum de coureurs afin d’essayer de rédiger un classement. 28 ‘’ couillons ‘’ ont répondu à l’appel, les autres se sont barrés.
Le meilleur est arrivé, le pique-nique entre Spiridoniens. N’ayant rien prévu, j’ai répondu aux invitations en picorant de partout, mais les chips piquaient un peu. La bonne humeur était de mise et le rosé également.
Bien bourré, j’ai été sage en dormant 2 heures dans la Clio qui avait refusé de me transporter dans cet état. A mon réveil je me suis retrouvé seul comme un ‘’ disperate ‘’.
Je passe prendre Jean-Louis et nous voilà dans la Clio. C’est le moment où nous nous racontons les 6 jours passés. J’ai fait ceci, j’ai fait cela et patati et patata. Et les médicaments ? Tu en prends combien par jour ? Ha bon ! On se croirait dans une pharmacie.
De temps en temps J.L. me lâche une contrepèterie (pour les ignares, voir le dictionnaire), c’est sa spécialité, ça le fait marrer et moi aussi. Moi je lui lâche des vannes un peu ‘’ lourdes ‘’ mais il apprécie, normal, les » intellos » ça les change de discuter avec des BAC – 12..
De passage à hauteur de Drap, on discute des intempéries, l’eau qui déborde de partout on s’en tape, les médias nous les gonflent tout le temps, ça fait des millénaires qu’il y a des inondations, des tremblements de terre. On bifurque sur les années où l’inverse avait eu lieu, c’est à dire par exemple les fleuves, comme le Rhône, était à sec carrément en 1800 et quelques années. Je ne sais pas pourquoi j’embraye sur le Paillon qui est à sec l’été, mais qui continue à couler en sous-terrain. Partant de là je lui dis que je m’en battais les roubignolles qu’il coule en sous-terrain puisqu’on ne le voit pas. Je ne vais pas gratter les galets pour essayer de voir si l’eau est en dessous. En réalité j’ai dit ça pour le taquiner et on est partis dans une rigolade monstre pour une histoire nulle. Pas très intellectuel tous ça.
Nous arrivons à Peillon à 8 h 30 et des poussières. La Clio a compris où il fallait se garer, c’est à dire à même pas 100 mètres du ‘’ boudin ‘’ blanc. Allez, c’est parti avec ces histoires de » boudin », moi j’adore le boudin Antillais mais il pique beaucoup. Paf ! Justement il en passe une de » boudin » en chair et en os, je suis confus mais je pouffe comme un gosse. Le » boudin » blanc servira pour les départs et arrivées. Le Père Waltzer joue avec le micro en racontant des ‘’ salades ‘’. Tout le monde s’en fout, c‘est la fête à Peillon, il fait beau, les ti zozios chantent et l’eau du Paillon murmure (ça c’est mon côté poète, pouet pouet !).
Vingt mètres plus loin la salle polyvalente abrite la cuisine qui prépare la Paëlla, puis la remise des dossards et plus au fonds l’estrade qui servira aux podiums.
Il y a un monde fou, 174 coureurs ou marcheurs, les femmes et les enfants, les belle-mères, les grands pères, qui n’ont rien à foutre, refont les guerres 14-18, 39-45, la Résistance, l’Indochine, l’Algérie et la guerre des boutons Papy tu l’oublies ? Même les cocus racontent leurs malheurs, il y a prescription, ils peuvent en rire.
Tous les clubs sont représentés, les Spiridoniennes et niens sont présents. Le Père Struyven, la mère, le fils et le petit fils, ainsi soit il, Amen ! ! !
Quelques mots concernant la Monta Cala qui est censée faire 10 Kms en deux boucles identiques. En réalité elle fait 10,9 Kms, petit mensonge du Père Waltzer. Le circuit qui était pratiquement plat a été transformé en un parcours ‘’ nature ‘’ de 2 tours, un grand et un petit. Parcours » nature », mon cul ouais !Je m’étais déjà fait baiser à Blausasc dont le parcours nature était en réalité un trail où je m’étais cassé la gueule 3 fois, si on compte bien, ça ferait une gamelle tous les 3 Kms.
Alors, le Père Waltzer m’a raconté un bobard monstrueux pour me faire prendre des vessies pour des lanternes. Soit disant que la Préfecture ne voulait pas qu’on fasse traverser la route aux coureurs, ce qui n’a pas empêché d’y courir sur la route et de la traverser à hauteur de Gériko 2 fois. Ca c’est un saucisson de première qualité, plus ils sont vieux plus ils sont menteurs. Sur le moment j’ai avalé cette couleuvre.
Passons momentanément.
Les Zenfants
J’ai patrouillé avec mon appareil photos, ce qui m’a permis de zieuter les coureuses sveltes, les mères de famille un peu dodues, mais nous ne ferons pas les difficiles, faut que je profite car ma vue baisse et le reste aussi. Le ‘’ bicou ‘ c’est comme le chocolat au soleil, il ramollit, ça c’est scientifique.
Comme dab’, j’ai eu encore droit aux questions à la mon zob, dont la plus courante ‘’ Ha tu es là Gillou ? ‘’ Réponse : ‘’ Non Monsieur Ducon, c’est mon jumeau. ‘’ ? ‘’ Ha tu prends des photos ? ‘’ Réponse : ‘’ Non tête de noeud je fais prendre l’air à mon appareil ‘’. Y’en a encore d’autres, mais je les garde pour la prochaine course.
9h00 départ du Trail de 16 Kms, en deux coups de cuiller à soupe ils disparaissent.
Pour me changer les idées, j’ai photographié les gosses qui couraient. Ils sont adorables. A fonds la caisse dans tous les sens. Le dossard est aussi large qu’eux. Dans l’ensemble ils se prennent au sérieux, mais il y en a toujours 2 ou 3 qui chiallent, ils ne savent pas ce qu’ils font et pourquoi, d’autant plus que leurs parents les traînent comme des sacs de patates.
10h00, le départ du soit disant 10 kms. Croyant au Père Noël, je n’avais pas mis les chaussures de Trail. Charles étant planqué tout proche de la ligne de départ m’a gratté une vingtaine de mètres. J’ai dû faire un effort pour le rejoindre
Entrée dans le tunnel à gauche, je suis presque épuisé, je titube et m’aide des mains pour finir de monter les escaliers de bois. Une idée d’abandon me traverse l’esprit. Mal barré le Gillou.
Arrivé au hameau de Châteauvieux bifurcation à gauche et calvaire sur 1,5 Km de montée sévère, c’est très très long 1,5 Km, c’est 1 Km plus 500 mètres. Charles me rejoint et non entamons une descente de route goudronnée de 1,5 Kms puis un petit mur d’environ 300 mètres et descente jusqu’à la route à hauteur de Gériko. Le premier tour prend fin à 200 mètres. Rassurez vous je n’invente pas le kilométrage, c’est sur l’ordi que je vais récupérer toutes ces infos. Tu peux tout savoir avec le G.P.S. même si tu perds un poil du cul au Km 2,278. tu peux le récupérer, ouais !
Dans le dernier raidillon je n’en pouvais plus, Charles m’a pris 200 mètres, cet enfoiré, je suis sûr qu’il se dope. J’hésite à abandonner, finalement je continue, mais c’est une mauvaise décision.
Le second tour, plus court, sera un calvaire. A la moindre montée je m’arrête, très souvent, penché sur mes genoux. Normalement, avec mes petites jambes, je devrai bien grimper, et bien comme dirait Albert Einstein c’est inversement proportionnel, mes jambes sont tellement petites que je dois faire attention à ne pas marcher sur mes testicules, ouais c’est authentique, à la fin de la montée elles sont toutes bleues.
La seconde ascension a le même dénivelé que la première. Même dans la descente goudronnée j’ai peine à courir. Le dernier raidillon m’assassine. Quelle erreur j’ai faite de ne pas abandonner.
Charles m’a mis 11 minutes, sans paroles !
J’ai loupé le début de la séance des podiums.
S’en est suivi le repas. Je suis tellement fatigué que je n’arrive pas à manger la paëlla.
Mon petit cerveau me soumet une idée fumante pour l’an prochain : » Monsieur WALTZER Père », pourquoi en 2019, ne pas faire deux courses pour la Monta cala, une de 10,9 Kms pour les jeunes et une autre avec la petite boucle pour les vieux, les grosses, les faignasses. Exemple avec le trail de la Peïra qui a fait cette année une petite course de 6 Kms et si tu ne veux pas, je te crève les 4 pneus de ta bagnole pourrie.
C’est avec soulagement que je retourne à la maison.
J’ai mis deux jours pour récupérer. Nal bouk et zobolomok (c’est pas du Belge ! ! !)
P.S. : Je jure et crache parterre de ne plus dire de grossièretés
Revoici le trio d’enfer, c’est à dire Jean-Louis 76 balais et Georges que 81 balais.
Je commence à en avoir marre de les trimbaler dans ma Clio. Ils sont vraiment très âgés, ils radotent, ils me piquent les Kleenex, ça tousse, ça pète. C’est un voyage aux enfers. Je ne devrai pas me plaindre, ce sont les seuls qui me supportent, il paraît que je suis casse ‘’ burettes ‘’.
Bon, Jean-Louis fait le co-pilote : ‘’ Attention à droite, attention à gauche, tu vas trop vite (30 km/h). Quelle souffrance ! ! !
Georges c’est l’adjoint de J.Louis : « » Oui c’est vrai Gillou, il a raison J.Louis. As tu fait le plein d’essence, tes pneus sont-ils bien gonflés ‘’.
Là je vais craquer, ce ne sont pas les pneus qui sont gonflés, ce sont mes roubignoles. ‘’ SILENCE les V 4 & V5, faites la sieste !
Tout ça ce sont des mensonges, juste pour mettre l’ambiance.
Donc nous voici partis pour le Suquet d’Utelle où nous serons accueillis par Annie et Eric. Annie c’est celle qui bosse sans arrêt et Eric supervise, c’est à dire qu’il n’en branle pas une.
Arrivés sur les lieux, la Clio trouve une place en ‘’ OR ‘’ sur le parking réservé. On n’a qu’à traverser la route pour être sur l’esplanade où tout est concentré, c’est à dire à droite l’arrivée des 2 trails. Le ‘’ matos ‘’ est géré par Coralie et Mario, supervisés par Georges, lequel est contrôlé par le Président, lequel est supervisé par son épouse. Enfin, c’est la ‘’ MAFIA ‘’ du Spiridon côte d’azur qui organise le chronométrage et tout et tout. En réalité ce sont les deux premiers nommés qui bossent et les autres qui font les beaux sans en toucher une. Si on rajoute les emmerdeurs qui viennent leur dire bonjour, raconter des conneries à deux sous et perturber le boulot, il y a de quoi péter les plombs et foutre en l’air l’ordinateur.
Bon j’exagère un peu beaucoup, mais il y a du vrai quand même et la prochaine fois je donnerai les noms, prénoms, etc . . .
Pour finir ma description, il y a la remise des dossards, la remise d’un petit sac à dos avec l’effigie de Jean-Louis ANDREOTTI.
Puis les tables de ravitaillement.
En re-traversant la rue, contre le restaurant il y aura la distribution de la Pasta partie, gratosss ! Personnellement j’ai amené plusieurs ‘’ Tupperware ‘’ et des ‘’ Doggy bag ‘’, comme il n’y a pas de contrôle, je compte bien manger gratuitement, avec mon chien, mes chats et mon perroquet pour la semaine à venir.
Seconde partie, j’ai patrouillé afin de dire bonjour à toutes les nanas connues ou pas, biennes ou pas biennes. A mon âge je ne peux plus me permettre de faire le difficile. J’ai fait le bizou à Tania la chienne de Nathalie, un moyen de roucouler autour de sa patronne. ‘’ Barbe d’acier ’’, ami ami de Nathalie, m’a lancé des regards suspicieux voulant en dire beaucoup.
Les spiridoniennes et Spiridoniens sont venus en nombre afin de courir, mais aussi pour faire un geste généreux envers l’Institut Rosetti, cher aux Organisateurs.
Comme dab, j’ai eu droit aux questions à la mon ‘’ ZOB ‘’ du genre ‘’ Ha je croyais que tu ne voulais plus faire de trail ‘’, réponse élégante : ‘’ je te pisse à la raie, Monsieur Ducon’’. Ou bien : ‘’ Tu crois que tu pourras finir la course ‘’. Ma réponse : ’’ Et toi ? Quand tu te chatouilles la merguez, tu arrives à finir ? ‘’. J’arrête là, car je deviens de plus en plus grossier. Merde ! ! !
Par contre il y a de très nombreux sportifs avec qui je prends plaisir à discuter, ce qui fait que j’oublie de regarder l’heure. Je n’ai pas le temps de faire mes étirements (comme dab), ni l’échauffement (re-comme dab) et encore moins les fractionnés (re-re-comme dab).
Dans le trio de Mousquetaires, à ne pas confondre avec ‘ moustiquaires ‘’, le vieux Georges a eu les coucougnettes bien gonflées en s’inscrivant aux 13,5 Kms. Jean-Louis et moi avons opté pour les 6 Kms soit disant réservés aux vieilles, vieux, faignasses, débutants et tafioles. Les organisateurs ne nous ont pas épargnés en conservant l’abominable montée de Loda, un truc à faire péter les artères coronaires et enflammer les hémorroïdes.
La course elle-même est facile à raconter, on va en ‘’ chier ‘’ du début à la fin.
10hh00, le départ est donné.
Ligne droite, un pont, 150 mètres maximum, virage à gauche et début de l’ascension. Porca Madona ! D’entrée, c’est presqu’un mur, j’ai juste le temps de sourire à Catherine, Présidente par intérim, qui photographie tout le monde, je commence à soufller comme un boeuf qu’on émascule. C’est pas possible, ça devrait pas exister ces trucs, c’est un attentat.
Je mate derrière moi, pour voir, je ne suis pas encore dernier. Qui vois-je ? Deux sauterelles du Spiridon que je connais bien : Sylvaine S. et Sylvie G.. La première rêve depuis 100 ans de me gagner, la seconde m’a fait souffrir depuis 20 ans, me laissant gagner que quant elle avait des gastros. Bref celles ci-moulinaient lentement, mais sûrement, avec leurs bâtons. Etant déjà à l’agonie, je n’ai pu que les laisser me doubler.
Hélas un incident très grave m’est parvenu, un envie de plus en plus pressente est montée en moi. Etant habitué à subir ce genre de mésaventure, j’ai pris les mesures nécessaires pour parer à cette catastrophe : primo remplacer le papier H… par des feuilles ou des pierres. Pas de feuilles suffisamment larges, j’ai donc opté pour des pierres légèrement plates et lisses pour ne pas me blesser. Secundo calculer le temps que mettrait une poursuivante pour me laisser agir sans être scandalisée. Troizio, profiter d’un virage pour être hors de vue, j’ai mis à exécution mon action salutaire.10 secondes maximum ont suffi pour me laisser repartir en sifflotant comme de rien était.
J’ai pu finir la première ascension léger comme un pinson.
La descente m’a permis de doubler une coureuse et les deux sauterelles qui tortillaient du cul pour éviter de chuter.
Passage d’un petit pont de fortune.
Le calvaire final a mis les pendules à l’heure. J’ai alterné la grimpette et la reprise de mon souffle appuyé sur mes cuisses ou me cramponnant aux arbustes.
Evidemment les 3 couineuses ont honteusement profité de ma faiblesse pour me dépasser en fin de la montée.
Les pendules sont remises à nouveau à l’heure, j’ai remis ces dames d’équerre immédiatement. Elles ont confondu ravitaillement et s’attabler au restaurant du Négresco.
D’un démarrage plus que fulgurant et rageur, j’ai bondi dans la descente en les ignorant .
Et vas y mon Gillou, et zig et zag, tagada, tagada, j’ai mis le super turbo dans la descente et le plat de l’arrivée.
Finalement je leur ai mis presque 17‘ dans les gencives, waouh ! ! !
Un peu beaucoup fatigué, j’ai fait honneur à la Pasta partie sans boire d’alcool en prévision du retour.
La cérémonie des podiums a été précédée par la présentation des enfants de l’Institut Rossetti.
Le coup de barre m’a envahi, j’ai donc photographié les récipiendaires assis sur une chaise.
A noter que mes deux compères se sont très bien comportés dans leur course respective.
Terminus, je récupère mes deux petits vieux pour un retour mérité.
Promis, la prochaine fois je ne dirai pas de gros mots.
Un p’tit coup de Clio pour faire la jonction : boudins de Draguignan et boudin du pique-nique, nous voici chez Alain où nous sommes accueillis à l’entrée par Cathy. Merci Madame.
Un grand champ a permis le stationnement immédiat. Nous saluons les animaux : chevaux, dindons, canards, oies, poules, chèvres.
Arrivés parmi les derniers, nous assistons (Georges et moi) à la fin du transport des tables, chaises, glacières, sacs, couffins et tout ce qu’il faut pour s’en mettre plein la panse, depuis la demeure d’Alain jusqu’à un bon petit coin à l’ombre.
Personnellement en tant que ‘’ BCBG PERSONA GRATA ‘’ nous avons droit à un parasol et deux chaises afin de ne pas nous mêler avec la populace.
Il y avait plusieurs catégories d’invités :
Les faignasses, en grand nombre, se sont immédiatement allongés en position du ‘’ tireur couché ‘’ (renseignez vous auprès des très anciens qui ont fait le service militaire en tant que ‘’ branleurs professionnels ‘’
Les ivrognasses, alcoolos, picoleurs, qui ont déjà la bouteille de pinard à leur portée afin de pouvoir continuer à glouglouter
Les V6, V7, voire V8 qui radotent, bavent sans cesse et qui vous cassent les burettes à vouloir vous raconter des exploits qu’ils n’ont jamais fait mis à part de rester cloués devant la télé.
Notre très cher Président et Madame, flanqués de leur klébard, cireur de godasses, je veux dire par là un individu sans vergogne (Mickey) qu’on pourrait appeler ‘’ DIABOLO ‘’ qui attend sa médaille. Donc, je voulais dire que notre très cher Président, aidé de bénévoles, organisait la mise en place de l’apéro offert par la cagnotte ‘’ noire ‘’ du Spiridon côte d’azur. On notait le zèle de Laura dans la coupe des rondelles de saucisson.
Je ne vais pas passer une heure la-dessus
Alain, Francis et Cathy
Un petit hommage pour Jean-Louis.
Au top départ, tous les goinfrasses se sont jetés comme des ‘’ meurs de faim », se servant à pleines mains tout en s’abreuvant comme des vaches à l’abreuvoir. Un peu de retenue, voyons. Il est vrai que pour un apéro, c’était un apéro presque géant. J’en ai même aperçu quelques uns qui remplissaient leurs poches et leurs sacs. Pas de noms, pas de noms.
Cérémonie des photos, tout le monde a sorti son appareil ou son iPhone pour bombarder toutes les tronches à leur portée. Faut reconnaître que le record du nombre a été largement battu. Notons que je n’ai bu que de l’eau afin d’avoir un retour calme et sans zig zag avec la Clio.
Branle-bas de combat, top départ pour les cliquetis des fourchettes, couteaux et autres instruments qui servent à triturer les victuailles. C’est le moment d’agiter nos mandibules. Miam miam, glou glou,
Personnellement, en tant que Peï nègre, je fais honte aux Nissarts en dégustant un vrai pan bagnat, Bouh ! ! !
Fatigué par les 11 kms de la course, je suis allé me faire une petite sieste dans ma chère Clio qui était contente de m’accueillir.
J’ai constaté en regardant des photos que la sieste était presque généralisée. Nombreux ceux qui était affalés tels des ivrognasses cuvant leur gros rouge, rosés et bières. Quel manque de classe ! ! !
Le moment était venu de remballer tout le matosss perso ou d’Alain. Ce dernier a été remercié chaleureusement pour cet accueil exceptionnel.
Tous prêts à partir, nous avons assisté à un évènement, un attentat ? ? ? Un drame ? ? ? Des aboiements, des cris de détresse, affolement de Nathalie. Sa petite chienne ‘’ Tania ‘’, haute de 15 cm au garrot, pesant 432 grammes, venait d’être attaquée par un énorme chien. Au premier abord il semblait que le gros chien de 80 Kgs, haut de presque 2 mètres, voulait violer la petite ‘’ Tania ‘’. Cette dernière étant encore vierge, n’avait jamais connu ‘’ le loup ‘’, elle n’avait jamais été inscrite à une agence matrimoniale canine. Elle devait émaner de son corps fragile des odeurs de printemps qui avaient excité la bestiasse. Et bien non, le monstre attiré par les odeurs de repas, voulait tout simplement croquer Tania. Le couple a été séparé par des témoins éberlués, Heureusement, José ‘’ Barbe d’acier ‘’ qui a fait de nombreuses études (Bac + 12) de vétérinaire, a fait rapidement un bilan de santé (check up) à Tania. Plus de peur que de mal, il a simplement préconisé de l’aspirine à Nathalie.
Tout est bien qui finit bien.
Au revoir à tous, bizzz, rebizzz, à la prochaine, lâche moi les baskets et encore MERCI à Alain.
Allez ma Clio, on va raccompagner Georges.
N.B. : pour les » esprits mal placés », le mot pique-nique s’écrit avec un tiret et non pique nique en deux mots, ce qui veut bien dire que c’est un repas champêtre et non un vicelard qui veut piquer et niquer (lamentable). Voir sur internet dans » Wikipédia ».
P.J. : ci-dessus un plan détaillé de la manifestation culinaire. Vous noterez la précision et le graphisme de l’architecte que je suis.
Una bella jornada cargate, voilà, l’ambiance est mise, ou presque.
Donc en préambule, je sors mon vocabulaire Nissart qui m’a été enseigné involontairement par des vieux brailleurs de la Police nationale. Le plus dur c’est la prononciation, surtout pour un Peï nègre.
Bref, comme disait Pépin, commençons par le commencement :
Je prends ma très chère Clio, que vois-je ? Une merde de goéland qui m’a destroyé la carrosserie, mais comme la météo annonce pluie et orages, je laisse la nature agir pour nettoyer.
Au péage de St Isidore, je ‘’ ramasse ‘’ Georges H, 81 ans seulement, ex prof’ de gym’. qui remplace Jean-Louis, jeunot de 76 ans. Sachez que je ne fréquente que du beau monde, instruit et intelligent, nous nous enrichissons mutuellement, en toute modestie. 234 ans à trois, c’est un peu beaucoup, mais nous nous accrochons. Après avoir fait la revue de notre santé et de la liste des médicaments à prendre, nous filons à Draguignan en vue de participer à l’Urban Trail.
Primo, déjà ça commence à me les briser menu menu d’utiliser l’anglais ‘’ en veux tu en voilà ‘’. Monsieur le ‘’ Maire de Draguignan ‘’, on est en France ‘’ merde » et on parle Français ou en patois local. En plus y’a pas d’Anglais, et même s’il y en avait ils se démerderaient à causer en Français, alors, siou plait lâchez nous les baskets, dites ‘’ course urbaine, point barre !
Deuzio la municipalité m’a outragé en foutant des barrières, des plots en béton et des panneaux d’interdiction de stationner, ce qui fait que j’ai dû me garer à au moins 300 mètres de la distribution des dossards. Je sais que c’est imposé par des bureaucrates, si ils veulent je pourrai leur prouver que malgré cette pléthore de matériel et d’hommes, il est possible de faire des attentats.
Troizio, j’ai fini d’ouvrir ma grosse gueule, alors je la ferme.
Donc avec Georges on utilise l’avenue principale qui sera l’arrivée sous un ‘’ boudin ‘’, je ne sais pas pourquoi, mais ce mot me fait rigoler. A mi chemin il y a un autre ‘’ boudin ‘’ qui servira de départ. Hé bin, Ils ne doivent pas être chers les ‘’ boudins » dans cette ville. Je ne voudrai pas faire un mauvais jeu de mots avec les autres ‘’ boudins ‘’ car dans la course à pied il n’y a que de jolies femmes, et même que si, de temps en temps, il y a des ‘’ tafanars ‘’ (muscles fessiers) un peu dodus, et bien c’est très agréable de les voir se trémousser. Bon, je brode un peu, mais faut rendre hommage à ces dames, on ne sait jamais il pourrait y avoir une ouverture pour moi qui suis célibataire ( au cas ou, vous pouvez me joindre au 118 – 218).
Quatro, nous voilà munis des dossards, puces, t-shirt (encore un mot anglais).
Il y a un paquet de Spiridoniennes et Spiridoniens tous vêtus de bleu. Alors là c’est un régal de faire les bises. Petite anecdote, quelquefois un couple s’avance et l’homme veut faire la bise en premier. Non, mais ça va pas, non ? Je fais d’abord la bise à ‘’ Madame ‘’, pour toi on verra après, si tu es sage, vieux schnok ! Le Président (très mignon avec sa moustache conquérante) et Madame, surveille ses troupes.
Potins habituels, questions à 2 balles du genre ‘’ Ha Gillou tu es là ? ‘’ ‘’ Non, non, couillon c’est mon sosie ! ‘’ Tu t’es rasé aujourd’hui ? ‘’ » Oui c’est pour embrasser ta femme ‘’. C’est pas vrai ça ! Moi qui suis intellectuel, me sortir des âneries pareilles.
Je n’ai pas eu le temps de passer en revue les autres coureurs, mais il y avait pas mal de Varois (qui venaient du Var), plus les Niçois.
Je me suis inscrit à la course des 11 Kms après avoir jeté un coup d’oeil sur les collines avoisinantes, et surtout il y avait Charles S. environ 85 ans et Mario B., marcheur redoutable, environ 82-83 ans. Je les ai transpercés de mon regard d’aigle pour les intimider. Je les crains ces deux là et les surveille comme ‘’ le lait sur le feu ‘’.
Bon, passons au circuit à faire, donc départ du ‘’ boudin ‘’ adéquat, petit tour en ville en apéritif. Mario me met le feu d’entrée (je pense à Johnny Hallyday, ‘’ ALLUMEZ LE FEU ‘’), mais ça ne me fait pas rigoler. Je fais un gros effort pour qu’il ne me largue pas, Charles ne suit pas le rythme. Cet itinéraire étant très varié il m’est impossible de tout vous détailler dans l’ordre. Je ‘’ suce ‘’ . . . . la roue de Mario (honi soit qui mal y pense) et respire comme un phoque à la limite de l’étouffement. Au bout d’un moment je reprends mes esprits. Mais le répit cesse dans l’ascension d’une montée sévère et suffisante pour que Mario me mette plus de 100 mètres dans les dents. Un fort doute m’habite ( ne pas confondre avec ma bite). Heureusement après une côte il y a toujours une descente, hé oui j’ai rien inventé. S’en est suivi une bonne descente cimentée qui m’a permis de mettre le ‘’ super turbo ‘’ et rejoindre pratiquement Mario. Charles a disparu.
La cavalcade continue, Mario ne faiblit pas, c’est un métronome qui mouline. Nous longeons des caniveaux qui transportent l’eau, traversons une cave à vin, longeons des vignes, normal pour faire du pinard faut des vignes, bandes d’ignares. Encore quelques raidillons qui me font perdre peu de distance vite récupérée.
Mario me propose d’arriver ensemble, je m’empresse d’accepter car j’en ai marre de souffrir.
Le gâteau sur la cerise sera la grimpette des escaliers d’un jardin à environ un Km de l’arrivée.
Arrivée salvatrice pour moi.
Charles arrive 4’ après.
Léger ravitosss, discussions. . . .
Question à 2 balles : ‘’ Ca va Gillou ? Ca s’est bien passé ? ‘’. ‘’ Ouais, super, j’en ai chié tout le temps, mais ça va trouduc. ‘’.
La météo était bonne, sur internet ils se sont plantés comme d’habitude ces faignasses alcoolos.
Bon, le pique et nique chez Alain m’attend, bien content de me barrer de cette galère, c’est plus de mon âge ces courses.
C’est parti mon Jean-Louis pour l’ascension de Gourdon. J’ai étrenné le imitateur de vitesse de la Clio.
Beaucoup de virages depuis la Colle sur loup, puis nous effectuons le circuit que nous ferons par la suite en courant ou en marchant.
Sur place, après avoir longé le champ, je trouve une place pas trop loin des installations. A gauche le ‘’ boudin ‘’ d’arrivée, puis l’estrade des podiums. En face les bénévoles qui distribuent les dossards et les maillots, puis sur la droite les installations en ‘’ dur ‘’. Café et brioche pour 1,5 € et les installations nécessaires à l’élaboration de la Paëlla. La boucle est bouclée.
Notre animateur préféré Gilles Rondonni, toujours le sourire aux lèvre s’échauffe, il surveille son scooter rouge qui lui permettra de rejoindre la ligne de départ au Pont du loup. J’ai déjà eu l’honneur d’être pris en scooter-stop il y a deux ans.
J’ai salué Dédé Ferretti, sa femme et ses adjoints, préposés au chronométrage et classements.
Le ciel couvert n’empêche pas de voir jusqu’à la mer. La température est idéale pour courir.
Antoine CAU l’organisateur est contrarié car il a appris que cette épreuve ne sera plus renouvelée. Cela ne l’empêche pas de tournicoter afin que tout se déroule comme prévu.
Pas trop de monde comparativement aux épreuves précédentes. Il faut reconnaître qu’au mois de Mai les épreuves sont très nombreuses. N’empêche que mon regard d’aigle passe le scanner à la gent féminine. Il y a du beau monde, bien en chair quelquefois, qu’importe pourvu qu’on se rince l’oeil gratuitement. Et oui Mesdames, les sportifs n’ont pas les yeux dans la poche, mine de rien. Un bisou sportif est quand même un bisou. N’étant pas rasé, j’ai eu droit à quelques remontrances, justifiées.
On comptera 170 coureurs et 23 marcheurs à l’arrivée pour un circuit en ‘’ V renversé ‘’ de 12,5 Kms.
Une petite troupe de Spiridoniennes et Spiridoniens a fait le trajet, ainsi que des coureurs de tout le département, y compris la Varoise Lili Lorang toujours aussi élégante, casquette blanche et coupe vent idem, yeux bleus brillants, la classe quoi !
le repas
Le circuit est simple, départ du Pont du loup, 200 mètres et virage en épingle à cheveux à gauche en direction de Gréolières, avec le passage du saut du Loup après des tunnels. 6 kms puis virage à gauche qui nous mènera directement à l’arrivée. Facile à dire.
Le transfert des sportifs se fait par bus, sauf moi qui fait de l’auto-stop. En deux coups de cuiller à pot l’affaire est réglée.
Cette fois après l’échec de Vence, je suis inscrit en marcheur.
Je fais un peu le guignol, croyant que ce sera du ‘’ nougat ‘’, nargue les dames et Lili.
Top départ pour les marcheurs à 9h45.
‘’ Porca Pépina ‘’, des fous furieux me bousculent presque. Les ‘’ tafanars » se tortillent comme des diables. Bref je suis débordé par ces excités. J’y crois pas, j’ai beau mouliner, je fais du sur place. Hé ho ! Du calme, soyez ‘’ sport ‘’. Tu parles, il ne me calculent pas, ils me larguent sans pitié. Je pensais que j’allais faire le beau, me mesurer avec les meilleurs, que dalle. Je fais celui qui n’est pas pressé, le galant qui laisse passer les dames. Je sifflote en regardant les ‘’ ti zozios ‘’.
Rapidement les places sont faites, pas besoin d’une calculette pour savoir que je suis classé à la fin du deuxième tiers, 16ème sur 23. Heureusement j’ai distancé Lili, l’honneur est sauf, du moins je l’ai cru. A 3 ou 4 Kms de l’arrivée, je me retourne, qui vois-je ? J’en crois pas mes yeux et mes zoreilles. C’est pas possible, elle ne va pas me rattraper ? Je me tords le cou pour bien la reconnaître, avec sa tenue blanche je l’ai bien reconnue. Mon sang n’a fait qu’un tour, j’ai pris du sucre au ravitosss, j’ai enclenché le super turbo, moulinant des guiboles ainsi que les bras. Toussant, crachant, voire même pétant. Tout cela dans une synchronisation professionnelle. Le résultat a été immédiat, j’ai maintenu l’écart en 1’ 48’’ sous le boudin, mais pas fier quand même.
Course des enfants toujours adorables. Cérémonie des podiums où plusieurs Spiridoniens ont dignement représenté notre association.
Adieux de Antoine CAU juste avant la clôture par la Paëlla habituelle.
Merci aux bénévoles et organisateurs, nous regrettons cette décision qui nous prive d’une journée merveilleuse.
N.B. : Môôôsieur Jean-Louis, que j’avais un peu écorché au sujet du péage d’autoroute, met un point d’honneur à faire remarquer que j’ai temporisé au péage car j’avais enlevé le badge afin qu’il ne soit pas exposé au soleil. Le dit badge étant sous mes fesses. Hum ! Je tousse et glousse.
GOURDON – Ascension de Gourdon – Jeudi 10 Mai 2018
Bien que ce trail ne soit pas au challenge je vous informe des exploits des Spiridonienne et Spiridoniens :
PEZAKU Gezim 7ème au scratch – 1er V 3
ALLAMANDI Jean-Louis 76ème au scratch – 1er V 4
FIORE Irène 99ème – 1ère V4
Dimanche 6 Mai Ascension du col de Vence
Le classement est en place dans la rubrique » résultats »
Ce jour à Vence a été la » cata ».
Décidé à faire la marche, j’ai finalement opté pour la course. Je ne sais pas pourquoi, peut-être un peu par fainéantise du départ à 8h00 ou parce que mon subconscient m’a dit » tu peux le faire, tu n’es pas vieux ». Hé bien j’avais » tout faux ». Disons que je suis très âgé et que je ne suis plus capable de faire ce genre d’épreuve.
56 ‘ de marche dont même pas 10 ‘ avec Mario, je me suis traîné lamentablement dernier. Personne devant, la voiture balai derrière, rien dans les jambes, le cerveau a commencé à gamberger de plus en plus et j’ai pris la voiture balai.
A l’arrivée j’ai récupéré mon sac, pris 2 petits casse-croûte.
Les classements n’étaient pas prêts, je suis parti en auto stop comme dab.
Voilà une triste journée, d’autant plus que je n’ai pas vu les nombreux Spiridoniens, pas pris une seule photo et pas de classement.
Jean-Pierre FIORE (à gauche) et Jean-Louis ALLAMANDI (à droite)
ROQUEFORT les PINS – ROQ’4 Trail du 29 Avril 2018
Deux résumés en un : Le péage d’autoroute et le Trail.
J’en ai marre de jurer que je ne ferai plus jamais de trails, surtout une course de plus de 13 Kms. Mais mon flair me disait qu’à Roquefort les pins le dénivelé serait assez doux, pour me faire passer les 13 bornes et des miettes. Pas bête le Gillou.
Donc me voici véhiculé par mon pote Jean-Louis A. Dans sa bagnole même pas Française, berk ! ! !
Petite anecdote initiale au péage de l’autoroute, comme dab je lui suggérais, pour la centième fois, de louer le badge de la Société concessionnaire qui permet de franchir le dit péage sans perdre de temps d’une part, sans farfouiller dans sa bagnole pour récupérer les pièces de monnaie, sans sortir sa tête de l’habitacle ainsi que le bras gauche, sans faire tomber les pièces hors de la corbeille adéquate, sans sortir de son véhicule pour récupérer la pièce, laquelle a roulé sous le dit véhicule, le tout sous les coups d’avertisseurs sonores des autres usagers. Bien sûr Jean-Louis, homme très intelligent et également instruit, me répondait à chaque fois : ‘’ Oui c’est vrai, ça fait longtemps que j’y pense, je devrai le faire, je vais le faire, tu as raison c’est très pratique ‘’. Un bla bla bla débité chaque fois pour se donner bonne conscience.
Donc ce dimanche, au dit péage, voiià que mon Jean-Louis sort son bras gauche et dépose une pièce de 2 euros dans la corbeille réceptrice. Gling, gling, (bruit de la chute), la barrière ne se lève pas ( pouf pouf pouf, je pouffe fortement). Mon J.L., ‘’ Ha ! Je ne comprends pas ‘’ Gillou : Pouf Pouf Pouf ! Ouais y’a un truc !). J.L. utilise le bouton pour joindre un employé, lui explique le topo, précisant que la pièce n’est pas revenue. La préposée lui indique qu’il y a un peu plus bas un endroit où les pièces reviennent au cas où. Mais le récepteur était trop bas, après avoir bien tordu son cou et allongé son bras au maximum, en a déduit qu’il avait le bras trop court et les vertèbres cervicales bloquées, il est donc sorti de son véhicule en se contorsionnant car il n’y avait pas assez de place entre la porte ouverte et la machine à sous. Ouf, ouf, ouf, tout est rentré dans l’ordre, J.L. a utilisé 2 autres pièces pour remplacer l’autre. Il y a eu un instant d’angoisse entre ce moment et celui de l’ouverture de la barrière.
Moi, Gillou, avec mon intelligence BAC – 12, je ricanais, pouffais, gloussais discrètement tout en retournant le couteau dans la plaie ‘’ Tu vois c’est très pratique le ‘’ badge ‘’. Réponse, ‘’ Oui, je crois que je vais le prendre à la première occasion ‘’. Fermez le ban ! ! !
Passons aux choses sérieuses, le Trail.
Les lieux abritant la manifestation, sont cadenassés, ‘’ barrières ‘’ à gogo et contrôle par des vigiles qui vérifiaient tout ou presque en deux endroits différents. Fort Knox quoi. C’est la joie du sport maintenant.
D’entrée nous entendons la douce voix de l’homme au micro : Pierre MAURO, à l’ombre du boudin bleu. Les bénévoles sont déjà en place. Le Président du Spiridon et Madame sont présents, ils seront bénévoles sur le parcours.
Ces mesures de sécurité ne m’ont pas mis à l’aise, je suis très contrarié et tourne en rond. Je ne reconnais pas beaucoup de coureurs, les Fiore sont toujours présents, peu de Spiridoniens, l’A.S.O.Antibes, Philippides de Cau, Robert Estevao, Philippe Ghezali et sa barbichette, etc etc . . .
Michel MAUFROID et Robert ESTEVAO
Le départ est à 10h00, le circuit bizarre, un zigzag, une descente dans un tunnel pour éviter la route. En peu de temps c’est déjà une montée courte mais raide, je suis déjà dernier avec le serre file aux fesses. Je vais finir par les connaître tous ces serre-file.
J’arrive à dépasser une quadragénaire.
J’ai oublié ou quoi comment, par où je suis passé, mais au premier ravitosss une descente très caillouteuse freine Irène Fiore, je pense que mon heure a sonné pour ne plus la lâcher, voire la gratter à l’arrivée. Je ne cède pas un mètre, j’en profite pour reprendre mes esprits et mon souffle de phoque asthmatique. Arrive une montée assez dure. Je ne fais illusion que pendant 200 mètres maximum, la gazelle trottine lentement, régulièrement mais sûrement et me largue comme une vieille chaussette. Rapidement elle disparaît alors que cette montée n’en finit pas de me faire souffrir.
Deuxième ravitoss, je refuse de boire l’eau proposée par le Président afin de ne pas perdre de temps. Et ça monte toujours. Quant le répit arrive je suis seul au monde.
Troisième ravitoss et brusque virage à gauche. Une ligne électrique nous survole, c’est un mini Km vertical qui finit par me laminer.
Un coup à gauche, un coup à droite, un dernier plat montant me permet de souffler, je trouve le moyen de chuter comme une merde alors que je suis à 4 ou 5 Km/h. Je suis tellement crevé que je reste couché au sol un petit instant; comme si je voulais dormir, puis repars.
En me retournant j’aperçois à 150 mètres la quadragénaire qui suce la roue du serre file. Ca me réveille, il reste 1500 mètres environ, j’actionne mes vieilles guibolles.
Ô miracle, arrive une très forte descente qui me stimule. Je mouline comme un diable afin d’écarter ma concurrente et conserver l’antépénultième place.
A noter que Irène a réussi à me mettre 10 minutes dans les gencives. Bravo ma poulette, mais j’aurai ta peau un de ces jours !
J’arrive juste à temps pour photographier la cérémonie des podiums.
Sans traîner nous rejoignons la voiture de Jean-Louis, les barrières étaient ouvertes à ‘’ tous vents ‘’.
La météo est top du top : ciel bleu azur, la chaleur est arrivée, les » ti zozios » se courent derrière puis font cracrac dans les buissons
Voilà, voilà, j’avais promis de ne plus faire de trails, à cause des chutes, mais Jean-Louis A. est venu me tenter, allant jusqu’à me mentir sur le dénivelé lorsque je lui ai demandé son opinion. Avec une moue, je dirai plutôt une bouche en cul de poule il m’a présenté cette course comme ‘’ facile ‘’ ou peu difficile.
Bref nous nous sommes mis d’accord de faire le voyage avec la ‘’ Clio ‘’ dimanche matin à 6h00.
Je pensais que Moissac était bien plus au sud de Aups, que nenni, c’est là où Jésus avait perdu ses babouches, voire même plus loin.
Nous voilà sur place après presque 2 heures de route, garé tout proche comme dab.
Nous sommes sur une esplanade, à 2 ou 300 mètres en contrebas du village même.
D’entrée nous apercevons un grand couillon (ou Couillou comme vous voulez) lunettes noires, débardeur rouge et sucette (micro) à la main. Il fait le beau, il tournicote, il se la pète. Sur le côté droit, le couple infernal Minette et J.B.,, ils ont planqué leur matos dans des cartons comme des gens du voyage (faut pas dire Gitans on peu avoir un procès sur le cul). Bisous à Minette, je mate un peu son décolleté, un échange d’insultes amicales avec J.B., ‘’ vieux con, toi même, casse toi minable, tantouze, etc, etc. L’ambiance est excellente.
Les coureurs arrivent, des Spiridoniennes et Spiridoniens avec le Président et Madame, les Tropéziens, quelques faillots de Vésubie trail, des Cotignacéens de Cotignac, La Londe, Hyères, Carole en débardeur, lunettes solaires et bandana, parade avec son klébard à deux balles, Lili t-shirt bleu tomate assorti avec ses baskets, papote avec Madame la Présidente t-shirt à fleurs, lunettes de soleil (les beaux jours sont de retour) et brushing récent. et j’en passe et des meilleurs.
L’ambiance est mise, parlons sérieux, départ à 9h00 pour les 15 kms .depuis le village même.
Idem à 9 h15, départ des marcheurs et coureurs des 10 Kms
A 9 h 30, groupir pour les marcheurs autorisés à cueillir les champignons et les ‘’ tites fleurs ‘’ leur dénivelé est tracé en fonction de leur fougue, raplaplat ou presque.
Le 10 Kms trail est assez simple, descente du village, traversée de la route, montée assez dure, puis très long faux plat montant, enfin, gâteau sur la cerise, une espèce de Km vertical super dur, tellement dur que tu te poses la question, quel est l’enfoiré qui a choisi cette super galère. Un truc de fou pas fait pour les vieux comme moi. J’ai fait au moins une quinzaine d’arrêts en m’accrochant aux arbustes ou plié en deux, les mains sur les genoux, râlant comme un phoque, pestant et jurant comme un Bônois.
Enfin après ces pérégrinations douloureuses, tournicotage entre des rochers, histoire de se reposer et arriver au 1er ravitosss.
C’est la descente moyenne qui repose, puis le second ravitosss qui annonce un long faux plat descendant.
Enfin courte remontée au village, petite descente et la finale en remontant à l’esplanade où se déroulera la cérémonie des podiums sous la houlette de Monsieur le Maire. Mickey, second fayot, a arraché le micro au Couillou qui ne sait pas lire les classements, quelle honte !
J’hésite entre étrangler ou attacher au pare-choc de la Clio, Jean-Louis, qui m’a honteusement menti sur le dénivelé afin que je l’accompagne.
S’ensuit l’apéro bien sonné, sangria, vin rosé et nombreux amuse-gueule à gogo.
Troisième occupation le repas. Les tables et chaises ont été transportées à l’ombre des cocotiers (ou oliviers), le service est rapide, on refait la course et le monde.
Merci aux bénévoles, organisateurs et à Monsieur le Maire, mais l’an prochain je ferai la marche des petits vieux.
Ha ha, pour pas changer, un petit coup de Clio. Pif Paf ! Je trouve une jolie place devant la Banque de France à un peu plus de 200 mètres environ du départ. Le plus dur est fait.
En peu de temps je suis dans le bain. Comme je suis arrivé à 7h45, le contrôle de sécurité est rapide. On rentre presque dans une cage aux fauves.
J’en ai fait en pagaille des courses dans Nice, des 10 Kms, des semi-marathons, mais je vous le dis sincèrement, sans aucune arrière pensée, j’ai ressenti une immense peine, presque à pleurer, de voir cet endroit magique de la Promenade des Anglais transformé en camp retranché : contrôle et fouille par des agents de sécurité submergés par le nombre, des barrières en veux tu en voilà, des militaires bien armés, des camions qui bloquaient les rues qui débouchaient vers la Prom’. Des Policiers municipaux, nationaux, en tenue, en civil, des A.S.V.P. . Arrêtez, arrêtez, mais c’est la guerre !?!? Vous me donnez envie de gerber. Maintenant je ne peux retenir mes larmes, vous me faites pleurer. Pauvre Nice, pauvre France.
Bref ! Je ravale ma colère, ma tristesse et pars à la pêche aux photos. Des Spiridoniens, Courir à Peillon, Cavigal, Antibes et puis des estrangers inconnus de France et d’ailleurs. J’ai tellement discuté que l’heure pour finir de me préparer est arrivée rapidement. Juste le temps d’apercevoir Charles S. accompagné de Madame et du petit fils.
Heureusement l’envie de courir n’a pas quitté tous les amoureux de la course à pied, malgré la petite pagaille tout le monde a trouvé sa place, ou presque.
La météo était idéale pour cette épreuve. Pas de soleil, une température au top.
Personnellement je n’ai pas pris de dossard, comme depuis plusieurs années. Pas envie de payer le voyage, hôtel, resto et argent de poche aux mercenaires du sport et autres . . . . Chacun son destin.
J’ai rencontré Charles S. (ma bête noire), en famille. Puis je l’ai perdu de vue avant le départ. J’avais prévu de ne pas marcher afin de » péter le chrono » et ne pas sucer sa roue.
Au top départ, je suis à l’extrême sud du trottoir afin de ne pas gêner les fous furieux. J’aurai pu les suivre mais je n’ai pas voulu les vexer. Je gardais juste un oeil dans le dos, un autre devant et un à droite.
Je ne vous dis pas le nombre de nanas très ‘’ biennes ‘’, c’était presque un concours de ‘’ tafanars ‘’, limite de la provocation. Il aurait fallu que j’aie un oeil en plus pour faire la caméra. Waou ! Difficile de garder son sang froid, surtout qu’elles ne voyaient pas que je les matais. Que régal, Oh ! Mais enfin ça la foutait mal, le Président était là, je lui ai fait un sourire hypocrite pour camoufler mon pêché !
Les Spiridoniennes et Spiridoniens étaient nombreux mais noyés dans la masse, surveillés gentiment par Francis et son épouse, pas avares d’encouragements. Ils prenaient des photos.
Je respectais ma tactique secrète, courir doucement tout en faisant semblant d’aller vite, mais sans marcher. Des milliers de coureurs m’on doublé.
Les Mickey et J.B. planqués au demi-tour ont trouvé l’excuse pour ne rien foutre ces faignassssses. Ils jouaient aux bénévoles ces crétins. Ils gesticulaient en hurlant pour me signaler que j’avais Charles pas loin afin de me faire perdre mon sang froid.
Ne vous en faites pas, je gère. Petit à petit j’enclenche le turbo et je passe à presque 8 Km/h tranquille.
Je prends mon air sérieux de père de famille en apercevant mon fils et ma bru number One sur le trottoir. Bisous, bisous, je passe droit et fier pour la photo.
Je reste placide quand les coureurs du semi me dépassent tels des avions de chasse. Je les ignore, je continue mon petit bonhomme de chemin.
J’ai réussi à tenir Charles à distance pour lui prendre environ 1′ 30 ». Je reconnais qu’à l’applaudimètre il est meilleur que moi. 1h 21′ et des poussières.
Voilà, c’est fini, merci pour la médaille et les deux tranches d’orange.
Comme dab’ je file grimper dans ma Clio. A midi j’ai rendez vous avec mon pote Michel pour manger au resto avec les économies faites avec l’inscription.
Merci à tous ceux qui nous ont encouragé, aux bénévoles en tous genres et aux hommes et femmes ayant assuré notre sécurité.
‘’ NICE RUNNING DAY », quel nom horrible, c’est une insulte à notre ville.
A nos amis Spiridoniennes et Spiridoniens du Var, vous pouvez m’expédier les classements et les articles de presse concernant les courses afin que je les affiche sur le site à l’adresse suivante :gilloubone@free.fr
MONTAUROUX (83) – les Foulées du lac – 8 Avril 2018
Départ
C’était comment cette course ? ? ?
A peine rentré samedi soir de Lisbone, je me suis sacrifié pour faire les photos des Foulées du lac.
Jean-Louis A. nous a véhiculé, Georges H. et moi même jusqu’aux Esterêts du lac, là où le départ était prévu.
Evidement, J.L. trouve le moyen de se garer 20 mètres plus loin que possible dans le parking prévu. Provocateur ! ! !
Je me rends dans la salle municipale où les inscriptions et remises des dossards sont tenues à l’abri d’un petit vent.
Je salue tout ce beau monde, ainsi que Gilles RONDONI, expert en lèche micro et chou chou des coureurs. Il est accompagné par sa jeune fille.
Les Spiridoniens arrivent nombreux, dont ‘’ Lili ‘’, sweet shirt bleu, basket idem avec des lacets rouges, mais sans casquette, qui prend un départ anticipé pour ne pas arriver le 14 Juillet..
L’ASOAntibes est présente, ainsi que Menton, Fayence, Mandelieu, etc etc
Le circuit de 13,200 Km est le suivant : Départ, 15 mètres de descente, 10 mètres de plat autour d’un rond point et un gros Km de côte sévère, c’est là que la différence se fera immédiatement.
Je jubile en pensant que j’aurai pu cracher mes petits poumons à cet endroit. Je n’ai pas couru, ni marché, j’ai volé la bagnole de Jean-Louis A.
Un peu vicieux le Gillou en me postant à la fin de cette ascension assassine, les coureurs me contournant pour entamer la piste du genre incendie, d’environ 9 kms, qui caracole à proximité du Lac. Pas du tout plate cette piste, que du monta cala parsemé de nids de poules ou plutôt d’autruches.
A la fin de la piste, une courte route goudronnée, un petit pont, c’est le 11ème Km. Virage sec à droite pour grimper une piste caillouteuse assez dure où je m’étais posté une seconde fois pour les voir souffrir à nouveau. On me pardonnera, j’encourageais tous les coureurs.
Après cet effort, de nouveau une route goudronnée jusqu’à l’arrivée, avec un très léger faux plat montant qu’on ne remarque pas de visu mais que l’on sent dans les guiboles. Je le sais car j’ai fait des photos à cet endroit.
Ha oui, j’aurai pu souffrir, et bin NON puisque je l’ai fait en voiture ! ! !
Dernières courses, les parents et enfants, qui sont très émouvantes.
A la fin, petit repas pour 6 €.
Belle course, que j’ai déjà faite 4 fois, bien organisée. Merci aux bénévoles et organisateurs.
Allez Jean-Louis, bouge, je suis fatigué d’être resté 4 heures debout, j’ai la sieste à faire.
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ANTIBES – le Calvaire antibois
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Ci-dessus : la Mer, au milieu le vieil Antibes et en fonds de toile le Mercantour enneigé
Hier 1er Avril, 444 coureurs on galopé sur le circuit du Calvaire Antibois. Au départ nous longeons le bord de mer en direction du cap, puis demi tour dans les villas chicosss, un coup dans le zig, un autre dans le zag, une grimpette, on redescend des escaliers casse pattes, l’ascension du Calvaire à fonds la caisse avec Charles. On danse un peu devant l’orchestre et on descend tranquilou vers l’arrivée.
Le Président (et son pot de colle, Mickey) reçoit la coupe du Challenge du nombre avec comme panorama la mer, le vieil Antibes et les montagnes enneigées du Mercantour.
Elle n’est pas belle la vie quant on sait la prendre ?
Ci-dessous le dénivelé et le circuit :
COURSES à VENIR du 31 Mars.
Dernière heure après l’autre dernière heure :
Porc à Pépina, cette nuit, à 00 h 00 à cheval entre Vendredi et Samedi, il y a eu un orage monstrueux sur Nice. Tout de suite j’ai pensé aux coureurs qui vont partir pour le Trail des Zabeilles ce soir, j’espère que là-bas au fin fond de Roquebillière il n’a pas plu pareil qu’ici, sinon, si j’étais à la place des organisateurs, je transformerai le trail par un épreuve de Kanoë-Kayak. Je pense que c’est une très bonne idée digne du poste de Président que j’occupe à la tête du » MUR DES CONS ». Je vais transmettre cette idée fumante à mes adjoints » MOMON » et » MICHEL C. » qui font des efforts pour essayer de me piquer la place.
Quand à la Galère qui rame toujours dur au large d’Antibes, ils sont en difficulté à cause des nombreuses montées qu’ils rencontrent. Seront ils prêts pour demain matin ? That is ze question ! ! !
Avant la Dernière heure, hier je suis passé à Roquebillière voir l’état du circuit, et bien je suis tombé sur mes fesses, il y avait des milliers de bénévoles qui épongeaient la piste à la serpillière. Ouais ça ne vous fait pas rire, c’est nul, et pourtant c’est vrai. Chapeau à l’organisateur qui a eu cette idée et supervisait les travaux depuis la terrasse du bar.
A Antibes, rien de nouveau, juste qu’au large on pouvait apercevoir les galériens qui ramaient. On pense qu’il arriveront pour le départ de Dimanche.
Pfffff, je suis fatigué par mon humour de grande qualité, c’est pas Mickey qui pourrait en faire autant. Si c’est très très mauvais, faites moi signe, je trouverai autre chose de plus fin et puis je m’en tape vu que je ne suis pas payé et que je ne reçois jamais de réclamation. C’est de l’humour très populaire qui plait énormément à Coralie. Waouu !
Primo Samedi : la course nocturne des Zabeilles à Roquebillière. Belle épreuve où tu ne vois rien mis à part dans le faisceau lumineux. En 2015 j’ai parcouru les 10,5 Kms en 2h55 et bien entendu je suis arrivé dernier. On ne m’a plus revu. Je la recommande car elle est très conviviale et le dénivelé abordable.
Deuzio Dimanche : Le Calvaire Antibois. Il semble que le circuit a été modifié. Les 3 premiers kms sont en bord de mer, tranquillou. Après à vous de gérer suivant vos capacités. Je la ferai avec plaisir et à quatre pattes si nécessaire. Je m’entraîne à mort, je fais du long, 3 Kms, et des fractionnés, 2 ou trois fois 7 mètres. Je suis au top ! Ca va être la guéguerre avec Charles.
METEO : (la vraie, celle qui se trompe toujours).
Vendredi veille du trail nocturne des zabeilles, il pleuvra comme pisse qui vache. Donc le lendemain Samedi le circuit sera bien trempé, vous aurez de la gadoue jusqu’aux genoux et vous ferez de jolies glissades Je m’en fous, j’irai courir à Antibes.
Dimanche au Calvaire, il fera soleil, j’espère qu’il y aura les premières nanas qui se bronzent, je garderai les lunettes pour courir.
La Météo (de Gillou) sera exécrable, Samedi soir, vu les trombes d’eau qui seront tombées la veille, vous allez en chier comme pas possible et après ce sera la bronchite et des ampoules aux deux pieds. J’espère qu’en plus on vous aura piqué la bagnole.
(Cà c’est de la météo professionnelle d’une grande précision, trop fort le Gillou).
BEAUSOLEIL – Course des escaliers – Samedi 17 Mars 2018
Manuel GIOVINAZZO ( V 5 )
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Quoi ? Y’a pas de honte à faire cette course ! D’accord, elle ne dure pas longtemps, mais c’est un gros effort.
Donc me voilà arrivé à Beausoleil, la Clio n’est pas contente, nous sommes pratiquement obligés d’aller au parking souterrain du marché Eiffel, situé à même pas 100 mètres du départ, pour cette ascension de l’ESCALIER RIVIERA.
Le dit escalier est en plein travaux, un ‘’ Escalator » étant en cours de construction sur sa moitié droite, la moitié gauche restant un escalier. Qui dit travaux dit chamboulement. Faut monter au moins 100 mètres pour les dossards, le vestiaire.
L’organisateur n’est pas tatillon, il était dit pas de dossard le jour de la course, il en délivrait. Pas comme ceux qui sont bornés.
Un gros coup d’oeil sur les demoiselles bénévoles et je me balade en attendant mon départ prévu à 16 h 47’.
L’épreuve consiste à grimpouiller 458 marches, pratiquement en ligne droite, comme tu veux ou comme tu peux, même à 4 pattes.
Vous avez compris que si on faisait partir tous les participants en même temps, il y aurait embouteillage, donc, contrairement aux épreuves précédentes qui permettaient de faire partir 2 concurrents à la fois, étant donné que la largeur des escaliers était limité à sa moitié sur une certaine distance, un seul coureur partirait 1 minute après le précédent, etc, etc. Sauf le premier partant, vous l’avez compris, qui n’avait personne à poursuivre. Et oui fallait le préciser pour les couillons qui auraient posé la question : ‘’ Pourquoi le premier partant n’a personne devant lui ‘’.
Pas beaucoup de candidats : 11 femmes ( que des biennes ) et 33 hommes, le classement général étant établi à part pour chaque sexe, pas de troisième ou quatrième sexe, ce qui ne tardera pas sous peu.
Je dis bonjour un peu partout, sans me souvenir des noms et prénoms, le premier adjoint au Maire, Monsieur Gérard DESTEFANIS, chapeautant l’épreuve.
Mon départ étant prévu à 16 h 47, je me suis planté sur le parcours pour faire des photos. Hélas le soleil était coincé derrière les immeubles, les coureurs grimpant tête baissée pour mieux voir les escaliers, le résultat sera moyen.
Heureusement que je me suis présenté bien avant, car mon départ était avancé en raison des défections. Cà n’a pas beaucoup changé pour mon échauffement ( 2 minutes ).
Je suis parti en dernière position, une minute après le Premier adjoint qui participait (en costard) aidé par une charmante dame.
Donc me voilà grimper d’une foulée facile, légère et souple en prenant 2 marches à la fois. Ca n’a pas duré longtemps, subitement il m’est tombé un coup de barre général, fini les marches 2 par 2, étouffement terrible, les guiboles mollasses. Bien sûr j’ai continué comme je pouvais, finissant accroché à deux mains à la rampe d’escaliers.
Mais l’exploit allait venir lorsque d’un coup de rein terrible j’ai rejoint et dépassé Monsieur l’Adjoint au Maire à l’agonie. Ce dernier a tenté de s’accrocher à moi, mais j’ai fait fumer mes baskets pour le larguer définitivement.
Drôle de hiérarchie, car Manuel GIOVINAZZO V 5 est arrivé devant un V 4 (moi) arrivé avant un V 3 (Monsieur le Premier Adjoint).
Inutile de vous dire qu’à l’arrivée j’étais plié en deux sur mes genoux, attendant que l’oxygène me réanime.
Enfin, je n’étais pas dernier, COCORICO ! ! ! Temps réalisé : 4′ 25 », le premier met 1′ 10 »
La cérémonie des podiums étant à 18 h 00 devant la Mairie, j’ai discrètement maté les danseuses qui se tortillaient, exécutant une ‘’ ZUMBA ‘’ effrénée devant la charmante Professeur.
Merci aux organisateurs et bénévoles qui ont bien dirigé cette manifestation.
Allez ma petite Clio, parfumée du sable de Corse et de la boue de Flayosc, emmène moi vite à la maison.
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La différence entre ma météo et celle de Météo France :
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Pour moi une éclaircie c’est quand il pleut ou que le ciel est nuageux et qu’il y a des » petits trous » dans les nuages. Suis je ignare ? J’attends que vous éclaircissiez mon cerveau à ce sujet.
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Voici la définition du mot éclaircie par Météo France /
Quand une ou plusieurs trouées se dessinent au-dessus d’un lieu que surmontait un ciel couvert, il apparaît à ce moment et en ce lieu une éclaircie ; de même parle-t-on d’apparition d’une éclaircie au moment où la nébulositéd’un ciel nuageux, au-dessus d’un endroit donné, se met à diminuer de façon plus ou moins dispersée. L’usage de ce mot au pluriel suppose que l’on précise à la fois la région concernée par une telle évolution et l’intervalle de temps pendant lequel elle se prolonge ; il est fréquent que cette région et cet intervalle correspondent au passage de la traîne d’une perturbation, que l’étendue et la durée des éclaircies contribuent du reste à spécifier : aussi précise-t-on couramment ces dernières caractéristiques au moyen d’adjectifs évoquant par exemple des éclaircies « brèves » ou « fugaces », ou au contraire de « belles » ou de « larges » éclaircies.
Tout ça pour dire comme moi : » c’est quand il y a des trous dans les nuages ». Je ne suis pas Président du » Mur des cons » pour rien !
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FLAYOSC – La foulée flayoscaise – Dimanche 11 Mars 2018
Je n’avais pas consulté la Météo, 5 Mousquetaires sont partis avec la Clio pour Flayosc. Nous avons vite compris ce qui nous attendait.
Sur place, tout se passait sur un champs détrempé, il fallait faire attention où se garer sous peine de s’enliser.
Bienvenue, il se met à pleuvoir. Pour accéder aux inscriptions tu te mouilles les pieds,tu as intérêt à regarder où tu marches. Tout le monde à sorti sa panoplie anti- pluie, anti- froid. Je prends la grande décision, allez vous faire voir, je ne cours pas. En réalité je ne savais pas que le circuit de 10 Kms en lui même était constitué d’une route goudronnée, en aller – retour.
En prenant les photos des Spiridoniennes (et niens) à l’arrivée, j’ai remarqué qu’ils étaient 11, plus Jérôme MILEQUANT et Pierre BALOSSI que je n’avais pas remarqué sous leurs vêtements de pluie, soit treize à la douzaine.
La pluie n’a cessé qu’à partir de la cérémonie des podiums, plusieurs de nos coureurs ont été félicités pour leur classement.
Vous trouverez dans la rubrique » PHOTOS » les souvenirs de cette épreuve.
Les classements sont en place dans la rubrique adéquate.
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CANNES - 10 kms - Dimanche 25 Février 2018
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CANNES – 10 Kms – Dimanche 25 Février 2018
Ha, cette nuit je suis fier d’avoir fait honneur à mon rang élevé de Président du ‘ MUR DES CONS ‘’. En effet, vers 1h00 du matin le 27 Février 2018, j’ai fini de rédiger l’article ‘’ La course en direct ‘’ concernant la course de Cannes. J’ai voulu faire un copier-coller pour sauvegarder mon chef d’oeuvre, j’ai dû faire une fausse manoeuvre, et PAF ! ! ! J’ai effacé le récit. Impossible de le retrouver. Ca m’a empêché de dormir. Le problème, c’est que ma mémoire récente est plutôt défaillante, c’est donc pour moi presqu’un nouveau récit que je vais faire.
Alors, j’ai embarqué » dans ma chère Clio ( Neuve, pas d’ocaz’ ) tout ce qu’il fallait pour lutter contre le froid, la pluie, la grêle, le verglas, la neige et même le beurre de cacao pour protéger mes petites lèvres fragiles.
Arrivé à proximité des lieux, ‘’ coup de bol ‘’, une place est libre gratuite à même pas 200 mètres des installations. Habillé comme un Polonais en hiver, je me présente au contrôle de sécurité, passé en 10 secondes.
Face à moi le kiosque où sont perchés Gilles Rondoni et Pierre Mauro avec chacun sa ‘’ sucette ‘’ ( micro ). Ils connaissent leur boulot. Clic clac, merci Kodak, ils sont immortalisés.
Face à eux la délivrance des dossards, que du beau monde, avec de la ‘’ chair fraîche ‘’, aucun ‘’ boudin ‘’. Derrière, un boudin, en plastique bleu celui-là, il servira aux arrivées, un autre boudin également en plastique à hauteur du Mac Do pour les départs.
Claude Eyraud est un des premiers Spiridoniens à qui je dis bonjour et aux nombreux coureurs que je connais. On ne peux pas dire que la Météo a découragé les sportifs.
Déjà les échauffements et les fractionnés ont lieu sur la Promenade Pantiero. Tous les clubs sont représentés y compris ceux du Var et des Bouches du Rhône.
Bien sûr on me demande le célèbre » tu cours Gillou ? Non, non, je fais un ping-pong gros Neu Neu ! Et ta soeur elle bat le beurre ? Ta belle mère elle te fait toujours chier, et son chien il pisse toujours sur les bas de pantalons ? Enfin, que des mots gentils. Tu prends des photos ? Non, le Docteur veut que je promène l’appareil pour lui faire prendre l’air frais et j’en profite pour sortir le canari. Allez, soyons sérieux.
Charles et Madame sont là, ça sent la poudre !
Je vais dans la Clio me déguiser en coureur, j’oublie les gants.
Voici le circuit, très simple. Comme déjà dit, départ à hauteur du Mac Do, chaussée nord de la Croisette vers Golfe Juan, demi tour à 1,700 Km au Port Canto, chaussée sud le long de la plage, tour du Port de Cannes Promenade Pantiero, Bd du Midi, demi-tour à Cannes la Bocca au 7ème Km, même chemin pour arriver à hauteur de la rue Ménadier.
La course commence maintenant, tous derrière le ‘’ boudin ‘’ ( encore ? ), je ne vois pas Charles, d’habitude nous nous positionnons en queue du peloton, je pense qu’il s’est faufilé bien vers l’avant afin de ne pas rester bloqué.
Boum ! C’est parti à 9h45 avec un quart d’heure de retard, en effet une très longue queue de coureurs attendait de passer au contrôle sécurité.
Je cours bien, avec l’intention de rejoindre Charles. Ce n’est qu’au demi tour au Pont Canto Km 1,7 que je l’aperçois, il me devance de 150 mètres, bizarre bizarre. Je mets un petit turbo pour le rejoindre au Km 3 et lui colle aux baskets. Il a de grandes enjambées de marcheur, je n’arrive pas à tenir son rytme je ne marche pas assez vite, donc je trottine et ainsi de suite, comme un élastique. Au 8 ème Km nous croisons les coureurs du semi, salut machin, vas y truc, Charles est très connu et encouragé
Un petit crachin Breton nous chatouille les oreilles ainsi que celles du Président du Spiridon côte d’azur et Madame qui prennent des photos ( Merci ).
Charles accélère le mouvement dans l’intention de rattraper 2 ou 3 retardataires, je lui suce . . . la roue de plus belle, j’attends mon heure au Port de Cannes et à 150 mètres de l’arrivée je pique un petit sprint histoire de mettre les pendules à l’heure.( serai je le Poulidor de la course à pied ? Voir courses précédentes ).
Merci aux nombreux bénévoles et organisateurs qui ont permis que cette jolie manifestation se passe bien malgré les nombreuses contraintes imposées.
Pendant notre course des camions poids poids lourd ont barré les rues adjacentes, c’est pas la guerre ça ? Enfin, on y est presque.
Vu les intempéries, ce n’est pas le temps de prendre une bronchite à mon âge, voyons.
Je file vite rejoindre ma très chère Clio, je peux fermer les yeux, elle est capable de me ramener à la maison.
Rendez vous au samedi 3 Mars à la Grande Motte (34) pour un 10 Kms saignant.
OPIO – la Ronde des Fontaines – Dimanche 11 Février 2018
Très très mal dorrmi, je devais véhiculer Jean-Louis A. , donc le devoir a été le plus fort, je me déguise en coureur.
La Clio est en forme, à tel point qu’arrivé à OPIO elle trouve une place à même pas 20 mètres du boudin bleu, brave !
Bien, me voilà avec mon appareil photos; avec la ferme intention de ne pas courir.
Bonjour machin ! Tu cours Gillou ? Non je suis fatigué ! ‘’ Salut truc ! ‘, » Tu cours Gillou ? ‘’ ‘ Non je suis fatigué !’’ » Et pourquoi ? » » J’ai très mal dormi ». On dirait qu’ils se sont donné le mot pour me harceler. Ah ils commencent à me les briser menu menu.
Quelques photos des bénévoles aux dossards. Les maillots bleus des Spiridoniens arrivent sans cesse, normal il fait très beau, les marmottes sont de sortie.
Un petit tour chez le préposé aux chronos histoire de dire bonjour et de réserver les classements, ainsi qu’à Dédé Ferretti du CDCHS06 et ses adjoints qui se la coulent douce.
Un petit coup d’oeil au podium, tout est » clarinette ».
Arrive Charles déjà prêt, « Tu cours Gillou ? ‘’ » Non je suis fatigué ! ‘’ ‘’ Ne me laisse pas tout seul ! ‘’. Ha ! Il m’a dit la phrase qui tue, il est 9h30, je file à la voiture, endosse ma panoplie de coureur avec le beau maillot bleu du Spiridon. Je paie mon dossard et entame un échauffement de 5 ‘ et une minute d’étirement dans le parc qui jouxte les lieux.
Il y a 261 coureurs, 27 marcheurs Nordiques ou pas, plus deux courses de 9 jeunes, soit 306 sportifs de haut niveau.
A eux s’ajoutent le Président et Madame, une grande partie du Bureau, les familles et les alouettes.
J’ai juste le temps de mater et bécoter amicalement la très charmante Marianna Weber qui vient encore roder sa forme à la marche.
Finalement je suis prêt et plus fatigué.
10 h 00, tous derrière le boudin, on ne rit pas, il n’y a pas de boudins qui courent, 5, 4, 3, 2, 1, zéro c’est le grand départ.
Je me colle à Charles, coude à coude, bien sûr nous sommes rapidement derniers avec les serre file en VTT aux fesses. Notre train est celui d’un jeune sénateur, soit 7 km/h de moyenne, juste une vitesse qui permet de ramasser les pâquerettes sans s’arrêter. Mais je ne lâche pas Charles qui court encore » en élastique ‘’. Il y a presque 2,3 kms de route plate, cool Raoul, puis nous faisons un crochet à gauche pour trottiner sur un sentier de randonnée légèrement en monta cala, on dirait que Charles traîne un peu afin de se réserver pour la montée à venir. Pour le moment je ne couine pas. Environ au Km 4 nous bifurquons à gauche pour entamer les choses sérieuses, la montée sur une large piste en terre très praticable, d’un Km environ.
J’attends l’attaque de Charles, ici c’est mon point faible, mais le dénivelé n’est pas trop sévère et il y a des petits endroits pour récupérer. J’ai pris les devants depuis la montée, d’un bon pas. J’ai même l’impression qu’il couine un peu.
Au km 5 c’est un ravitosss, la moitié est faite. Je me dis que Charles n’ayant pas attaqué, cette fois j’aurai ma chance de prendre la revanche de St Paul de Vence et surtout la déculottée de Gorbio. 500 mètres après nous prenons une route goudronnée qui alterne plat et monta cala, un ou deux raidillons, mais le plus dur est fait.
Je sens la descente arriver et je profite des escaliers pour mettre le turbo. Je me tords le cou pour prendre la ‘ température ‘’, le ‘’ trou » est fait alors qu’il reste encore un peu de descente.
Virage à gauche pour entamer le dernier km de plat qui mène à l’arrivée. Quelle surprise, j’aperçois Irène et Josiane, dans la lancée je peux même les dépasser alors que depuis longtemps je ne voyais plus leurs baskets. Content de moi, je couine un peu mais j’arrive au boudin. La présence de spectateurs me gêne, j’ai mis un certain temps à comprendre qu’il y avait encore une grande boucle à effectuer. Entretemps les deux tourterelles m’ont doublé et mis une vingtaine de mètres dans les gencives. Un peu contrarié, j’étais incapable de les rattraper.
Petite revanche de prise, mais je suis conscient que Charles a 5 ou 6 ans de plus que moi, mais 10 Kgs de moins.
Ca vous fait rire, moi aussi.
Vite j’ai juste le temps de me changer pour faire les photos des podiums en compagnie de Claude Eyraud.
Un peu de discours par les élus, en toute simplicité, plusieurs Spiridoniennes (niens) ont été récompensés.
Nous remercions les organisateurs, et surtout les bénévoles, d’avoir très bien mené cette manifestation.
Petit règlement de compte avec Coralie : » Tu as mentionné dans la » Foulée « » que tu courais » COMME UNE TRUFFE ». D’abord je n’ai jamais vu de truffe courir, ensuite tu es arrivée 173 ème sur 261 coureurs en 58′ 14 ». Mais tu nous prends pour des nouilles ? ? ? La prochaine fois je m’accrocherai à ton maillot ».
Allez Jean-Louis, on se casse à la maison avec la Clio.
GORBIO – les 12 bornes – Dimanche 4 Février 2018
Bonjour,
Je considère que ces ‘’ 12 bornes de Gorbio » sonnent l’ouverture de la saison de courses à pied hors Trail : un joli village perché sur une colline, une bonne organisation bien rodée, une distance raisonnable, un rassemblement important de Spiridoniennes et Spiridoniens, 278 coureurs, 40 marcheurs, ‘’ voilà une chose qu’elle est bonne » ! ! !
Jean-Louis A… véhicule presque 300 ans de vétérans, pour quatre coureurs ça fait beaucoup. Passons . . .
Sur place, nous constatons que la Météo nous a pris pour des dindons. La température a toujours été très fraîche à cette période, mais le soleil annoncé de 7h à 13h on l’attend encore. Résultat, les roubignoles font bling bling dans le caleçon comme des glaçons dans un verre d’apéro. Oh Vierge Catarina ! ! Pas une mouche, pas un ti zozio, pas un décolleté, surtout fallait pas faire pipi en plein air sous peine de choper des angelures au bicou.
Couverts comme des Polonais, on file sans traîner dans le bâtiment des inscriptions. Café gratuit, j’en boit 5. Je balance entre la marche et la course. Je choisis la dernière puisque la moitié est en descente. 12 euros, c’est donné, ceux qui se sont inscrits sur place sont punis, ils n’ont qu’une jolie casquette au lieu d’un t-shirt.
Voyons voir qui s’est déplacé : nos amis Italiens sont de retour comme les hirondelles, les voisins de Menton, Cap d’ail, Roquebrune cap Martin, Cagnes sur mer, Monaco, Blausasc, et puis ceux qui ont mis 3 jours pour venir de St Tropezzzz, St Raphaël, etc etc Tout le monde est content de ces retrouvailles, sourires, tapes dans le dos à te démonter les omoplates, bisous qui piquent pour les mal rasés. Ca va ? Non trouduc je suis venu voir le docteur à Gorbio, et toi Gillou ? Ouais moi je suis venu pour être premier au scratch, banane ! J’te jure, y’a des coups de boule qui se perdent.
Passons à la suite :
A 9 heures pétantes, c’est le départ des marcheurs. Alexandre MONTANI décolle comme une fusée à Kourou, il met tout le monde minable, même Marianna Weber qui ne se sentait pas de faire la course. On devrait envoyer la coupe à la maison pour lui éviter un déplacement inutile.
Le parcours est le suivant : descente sur 5 kms, escaliers de merde pour ceux qui ont des petites jambes comme moi, un peu de monta cala avec 2 raidillons. Un peu de plat, tournicoti tournicoton, et c’est parti pour le retour. Montée douce, puis côte sévère, puis re-douce et re-sévère, belote et rebelote, passage sous l’autoroute sans prendre le ticket et enfin l’ultimasssssse montée qui te met à quatre pattes. C’est une honte de faire grimper des vieux à cet endroit, on devrait être exemptés ou mettre un ascenseur ou un mulet, enfin, je sais pas, faire quelque chose. Un jour va y avoir 2 ou 3 V4, V5 qui vont rester sur le carreau ou qui vont se suicider à cause du stress. Bon je me calme parce que hier j’étais avant dernier devant Charles, avec 100 mètres d’avance dans l’attaque de cette côte monstrueuse, je me suis écroulé au sens propre et figuré, presque à 4 pattes, arrêté plus de 10 fois, m’estouffant comme un boeuf qui passe à l’abattoir, et le Charles qui me double sans pitié, les doigts dans le nez, le coquelicot derrière l’oreille, pour me mettre 2’ 34’’ dans les gencives à l’arrivée. ( J’aurai sa peau à OPIO dimanche prochain car il y a très peu de montées ).
Je précise qu’avec Charles nous avons fait une grande partie du parcours ensemble, Charles jouant un peu à l’élastique et moi qui suçait cet élastique, peut-être était ce une stratégie ? Je crois plutôt, sachant que j’étais meilleur que lui en descente, il n’a pas appuyé sur l’accélérateur se contentant du train train pour me porter l’estocade dans l’ultime mur.
Merci aux 2 serre file qui nous ont accompagné et qui ont eu pitié de moi.
Voilà, je vous ai raconté en même temps le circuit et l’ultime ‘’ bataille « de 161 années.
Nous avons eu le plaisir de voir le Président du Spiridon nous photographier, Georges et Madame, ainsi qu’une partie du Bureau.
Ayant repris mes esprits, j’ai eu juste le temps d’immortaliser les podiums, dont le principal, le challenge du nombre à 2 de plus que Menton marathon. Je me permets donc de demander à certains Spiridoniens de s’inscrire sous le nom de notre association car nous avons failli ne pas être premiers, merci.
Merci aux organisateurs et surtout aux bénévoles de Gorbio pour cette manifestation qui a permis de maintenir cette course.